Ali Gherbi, animateur de l'aile dite « non-dialoguiste » des archs, se prononce contre les élections partielles du 24 novembre et promet d'en développer les raisons lors d'une conférence de presse prévue aujourd'hui à la maison de la presse Tahar Djaout. Les éléments de la faction du mouvement, qui continuent à se dire non concernés par le dialogue entre le chef du gouvernement et l'aile conduite par Belaïd Abrika, partagent l'option, selon le porte-parole du comité d'El Kseur, qui soutient en substance que les partielles sont une mauvaise réponse à la revendication des archs. Le mouvement, rappelle-t-il, n'a pas appelé au rejet de élections seulement en Kabylie, en 2002, mais avait lancé un appel à tous les Algériens pour boycotter l'échéance. D'où la relance, pour le moins tardive, de la revendication d'élections locales au niveau national. Cela annonce-t-il déjà des élections perturbées à El Kseur, le 24 novembre prochain ? Le 29 septembre dernier, à l'occasion de la consultation référendaire, aucun bulletin de vote n'a pu être comptabilisé dans la localité, qui avait, par ailleurs, connu quelques débordements. Les législatives du 30 mai 2002, les locales du 10 octobre de la même année et la présidentielle d'avril 2004 sont les autres échéances où le vote n'a pas eu lieu à El Kseur. Sur un autre plan, Ali Gherbi soutient, qu'une « rencontre » devrait le réunir avec M. Belkhadem, le secrétaire général du FLN, prochainement, confirmant les bruits qui ont couru sur le sujet dernièrement.