Le financement en question devait prendre fin le 31 décembre 2010, comme prévu dans l'autorisation de programme de ce dispositif. Le délai de financement de l'opération d'éradication du préfabriqué sera prolongé si l'on en croit une source concernée. Cela est d'autant plus nécessaire que le dispositif de soutien gouvernemental n'a pas connu l'engouement souhaité auprès des occupants de ce type d'habitat. Pour rappel, le financement en question devait prendre fin le 31 décembre 2010, comme prévu dans l'autorisation de programme de ce dispositif qui a été lancé en février 2009, à la faveur de la loi de finances de 2009. Une aide de 70 millions de centimes est prévue pour chaque famille habitant un logement en préfabriqué construit après le séisme de 1980. Au total, 18 316 habitations sont concernées par cette opération, dont le gros est concentré dans les communes limitrophes de Chlef et de Chettia. Reste à savoir si le prolongement de cette formule de reconstruction sera suivi par les habitants de la région. Réevaluation du montant Ces derniers ont jusque-là affiché un désintérêt certain vis-à-vis de cette action pour plusieurs raisons. A la fin décembre 2010, il n'y avait que 1082 dossiers déposés au niveau des commissions de daïra. La désaffection des sinistrés s'explique autant par l'insuffisance du montant de l'aide que par la gestion bureaucratique de ce dossier sensible et complexe à la fois. D'après les occupants de ce type d'habitat, le soutien de l'Etat ne permet guère la réalisation ou le parachèvement de nouvelles constructions en remplacement des habitations en préfabriqué. D'ailleurs, ils n'ont eu de cesse de réclamer une révision à la hausse de cette aide financière; mais en vain. Ils s'en prennent aux autorités en charge du dossier qui n'ont pas daigné, selon eux, tenir une réunion d'évaluation ou proposer des solutions à même de relancer l'opération en tenant compte de l'avis des principaux concernés et des contraintes rencontrées.