Alger-Centre : les vendeurs de plantes crient haro sur l'apc La centaine de vendeurs de plantes qui animent l'espace urbain sur 1000 m2, situé dans la rue Mostefa Ben Boulaïd, relevant de la commune d'Alger, se plaignent depuis plusieurs années de l'absence d'eau de nature à entretenir leurs produits horticoles qui égayent l'aire, pour le grand bonheur de la ménagère. «Bien que de multiples demandes aient été transmises à l'administration communale pour équiper notre espace commercial d'un point d'alimentation en eau potable, aucune initiative n'est prise dans ce sens par les élus», disent, outrés, les marchands de fleurs qui voient leurs produits se dessécher faute de cette denrée précieuse. Et de renchérir sur un air dépité : «Nous sommes prêts à payer les charges que nécessitent les travaux d'installation d'un compteur d'eau pour les besoins de notre profession, mais si la situation perdure, nous serons amenés à débarrasser les lieux, à notre grand dam.»
Eucalyptus : Le quartier de Sidi M'barek enclavé En vue de redresser la situation décadente, les habitants du quartier de Sidi M'barek, situé dans la commune des Eucalyptus, interpellent les responsables de l'APC des Eucalyptus d'intervenir pour aménager ce site abandonné depuis plus de 15 ans. On se plaint particulièrement du mauvais état des routes et des pistes menant vers le centre-ville. Suite aux récentes fortes précipitations, des flaques d'eau se sont formées à plusieurs endroits, entravant ainsi la circulation automobile. En absence des avaloirs et des conduites d'assainissement, des insalubrités sont constatées presque partout, polluant ainsi l'environnement. Les citoyens se plaignent également de l'inexistence de l'éclairage public, ce qui fait craindre la propagation de l'insécurité, notamment pendant la nuit. Pis encore, les infrastructures commerciales et sanitaires tardent à venir, pourtant, dit-on, des projets ont été proposés l'an dernier sans que rien ne change sur le terrain.