Au beau milieu de l'année scolaire, plusieurs élèves scolarisés dans des établissements primaires et secondaires se sont vu transférés vers d'autres écoles et lycées. «Si ce ne sont pas les grèves, ce sont les déménagements. Nos enfants désespèrent d'avoir droit à une année scolaire normale. Et on ose se demander pourquoi nos élèves ne sont pas studieux et ne réussissent pas», déplore un parent d'élève, dont la fille, scolarisée en 1re année secondaire, s'est vu transférée du lycée El Fath, situé au cœur de la ville de Blida, vers un nouveau lycée à la cité Driouche dans la commune de Bouarfa. La plupart des parents d'élèves rencontrés se demandent pourquoi ces déménagements ne se font pas en début d'année. A Mouzaïa, aussi, la situation est la même. Un nouvel établissement primaire a ouvert ses portes, juste après les vacances d'hiver. 180 élèves y sont transférés à partir les écoles Ahmed Ayad, Mohamed El Arbi et Tahar Tatali. Selon la directrice de l'éducation à Blida, Mme Dardek Malika, ces transferts se font le plus normalement du monde et ne justifient pas une si grande inquiétude de la part des parents. «Les établissements en question devaient être réceptionnés en début d'année. Un retard dans l'achèvement des travaux a fait qu'il y a eu un report de cette opération. Cependant, je tiens à rassurer les parents que ces élèves seront pris en charge et qu'ils poursuivront leurs cours normalement», déclare-t-elle, avant d'expliquer que le but de ces déménagements est d'assurer à ces enfants un milieu favorable pour leur scolarisation et d'éviter la surcharge des classes. «Nous rapprochons ces élèves de leur lieu d'habitation, nous désengorgeons nos établissements et mettons fin au système de double vacation», affirme-t-elle. Toutefois, concernant la nouvelle école de Mouzaïa, les autorités locales devaient penser à bitumer les accès aux alentours avant de la réceptionner. En effet, les récentes averses ont déjà transformé l'extérieur de l'école en un véritable marécage, rendant l'accès des enseignants et des élèves difficile.