Encore une fois, une mine antipersonnel a emporté une vie. Dans la zone pastorale et de transhumance, au lieudit Lajdar, située dans la bande frontalière de Gaaloul, non loin de la commune de Kasdir, le dénommé M.A, âgé d'une quarantaine d'années, berger de son état, a été foudroyé sous l'effet d'une puissante déflagration d'une mine antipersonnel, datant de la période coloniale. Mortellement atteinte, la victime a malheureusement rendu l'âme, juste après son évacuation vers les UMC de l'hôpital de Aïn Sefra, par les éléments de la gendarmerie relevant du groupement GGF. Notons que, malgré plusieurs opérations de déminage effectuées par les services spécialisés de l'armée, certaines zones conservent encore différents types de mines, à pression, bondissantes, à fraction et anti groupe. Ces mines, engins de la mort, qui demeurent jusqu'alors une menace permanente, ont été «semées» dans les années 50, le long de nos frontières et connues sous la sinistre et macabre appellation de «lignes Challe et Morrice».