L'axe Chemini-Taghrast-Takriets ou celui de Chemini-Boumelal-Takriets présentent plus d'avantages, moins de frais et moins de temps. Les habitants de la commune de Chemini souffrent le martyre pour se rendre vers d'autres localités situées en contrebas, plus précisément vers le nord-ouest de la localité où des centaines de fonctionnaires se rendent quotidiennement aux zones industrielles d'Akbou et d'Ouzellaguen. Afin de rejoindre leurs lieux de travail, ces ouvriers sont contraints à faire escale à Sidi-Aich, ce qui pèse sur leurs bourses. Des raccourcis existent pourtant pour rallier la RN5 en allant vers Ouzellaguen et Akbou. L'axe Chemini-Taghrast-Takrietz ou celui de Chemini-Boumelal-Takriets présentent plus d'avantages, moins de frais et moins de temps. Mais, ce qui irrite la population locale c'est l'inexistence d'une ligne de transport desservant cet itinéraire. Les habitants dénoncent le manque de moyens de transport, un problème qui tend à devenir permanent et qui les pénalise. Ils estiment que leur désarroi perdure depuis des années. Ces derniers espèrent que les autorités concernées prendront en charge leurs doléances en renforçant les moyens de transport dans cette localité.De facto, ils souhaitent l'ouverture de nouvelles lignes de transport desservant l'ensemble de la municipalité, et par ricochet, désenclaver la région tout en créant de nouveaux emplois. La commune de Chemini partage des frontières administratives avec la commune de Bouzeguène, dépendante de la wilaya de Tizi Ouzou. En dépit d'une situation géographique avantageuse, ces deux régions ne sont pas desservies par une ligne de transport, et pourtant cette route pourrait faire gagner plus de temps aux usagers rejoignant la ville de Tizi Ouzou ou la capitale. Les habitants que nous avons interrogés ont exprimé leur dépit envers cette situation désolante qui, selon leurs témoignages, dure depuis des années. «C'est le parcours du combattant. Matin et soir, nous sommes astreints à parcourir des dizaines de kilomètres pour rejoindre soit notre poste de travail soit notre foyer, or si des transporteurs desservaient notre commune on ne serait pas dans cet état de désarroi», nous dira un de nos interlocuteurs. Et d'ajouter : «Cette situation nous oblige, parfois, à attendre longuement l'arrivée du bus, et pratiquement tous les arrêts sont engorgés d'une foule de gens dont chacun attend la destination de son choix». De son côté, un autre résidant affiche son inquiétude face à ce problème. Il demande, à cet effet, aux responsables concernés d'ouvrir une ligne permanente qui va desservir la localité pour se déplacer plus facilement et sans contraintes. Approché par nos soins, le premier magistrat de la commune nous fait savoir de son côté, qu'une nouvelle ligne de transport est la bienvenue, pourvu que des candidats puissent émettre le vœu de desservir cette ligne. «Mais pour l'instant, ce n'est pas la ruée pour décrocher cette ligne de transport, car les propriétaires de bus s'en détournent estimant qu'il est plus avantageux de desservir la ligne vers Sidi-Aich que celle vers Ouzellaguen», affirme notre interlocuteur.