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Scandale au CEM Saker (Skikda)
Guerre des communiqués et menaces
Publié dans El Watan le 27 - 11 - 2005

Le scandale qui a éclaboussé le CEM Saker, rapporté dans nos colonnes, continue encore d'alimenter les discussions dans la ville de Skikda. Après une fracassante « poursuite en justice » de notre ami et confrère Saâd Zeguari, du quotidien arabophone Ech-Chourouk, l'affaire continue, quoique timidement, de faire parler d'elle et de susciter moult interrogations.
Après le départ de la commission d'enquête diligentée par le ministre de l'Education, et qui se serait contenté, pour les besoins de l'enquête, de relever « onze cas avérés de fraude et de falsification » selon quelques indiscrétions, la direction de l'éducation de la wilaya de Skikda a décidé de suspendre la directrice de l'établissement ainsi que le surveillant général en attendant les décision du conseil de discipline. Cette décision a été accompagnée par un communiqué de presse dans lequel la direction de l'éducation rapporte que « nous n'avons pas attendu la parution de l'affaire dans la presse pour réagir puisque dès que nous avions eu vent de l'affaire nous avons demandé la constitution d'une commission d'une enquête ministérielle ». Cette déclaration s'assimile en fait à une réponse aux thèses avancées par plusieurs cadres du secteur et des parents d'élèves qui jugeaient que la direction de l'éducation chercherait à couver le scandale, du moins à le circonscrire, bien que le directeur de l'éducation et dans une précédente déclaration à El Watan, avait laissé comprendre que « les spécificités du secteur de l'éducation font que nous nous devons de réagir avec doigté pour éviter aux élèves toute autre perturbation ». Dans le même communiqué, la direction de l'éducation revient sur la suspension des deux responsables du CEM et mentionne que cette décision est une mesure dictée par le rapport de la commission d'enquête et rassure en affirmant que « les mesures nécessaire seront décidées par le conseil de discipline et chacun assumera ses responsabilités suivant le degré de sa faute en toute transparence ». Le communiqué, sur un ton plus « menaçant » conclut que « la direction de l'éducation ne permettra aucunement et à quiconque de nuire à la réputation du secteur ». Qui sont les destinataires de cette « mise en garde » ? Est-ce les gens de la presse ou plutôt les fraudeurs ? Le temps apportera sa réponse. La décision de suspendre le surveillant général, qui se trouve être le secrétaire général du bureau local du Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) n'a pas tardé à faire réagir les syndicalistes. Une conférence de presse ainsi qu'un communiqué sont venus emboîter le pas à l'action de la direction de l'éducation. Le surveillant général commencera par signifier l'indignation du SNTE suite à la mesure de suspension : « Je refuse d'être le bouc émissaire d'un scandale dont les auteurs et les responsables directs et indirects sont bien connus. » Et de revenir longuement sur la genèse du scandale. « Tout le monde sait aujourd'hui et avec preuve à l'appui que la directrice de l'établissement est la seule responsable. Elle a même brûlé des dossiers des élèves pour cacher les traces de ses falsifications. Pourquoi voudrait-on m'impliquer dans une histoire qui ne me regarde aucunement ? Que cherche-t-on à cacher ? » Il ira jusqu'à accuser la direction de l'éducation de vouloir « minimiser les portées du scandale », en apportant plusieurs exemples de cas de fraude avérés. « Nous avons entrepris à notre niveau un travail de coordination avec plusieurs autres syndicats du secteur (Unpef et Cnapest) pour envisager un ensemble de démarches à entreprendre pour dénoncer ce qui se passe », dira-t-il. Quant au communiqué, et après plusieurs énoncés relatifs au scandale du CEM Saker, il revient sur la demande express de « revenir sur la décision de suspension dont a été victime le surveillant général » et de menacer d'entreprendre un ensemble de mesures. Les autres syndicalistes ont également profité de la conférence de presse pour rapporter que « le SNTE dispose d'un autre dossier plus explosif qui aura à éclabousser le secteur plus que ne l'a fait l'affaire du CEM Saker » sans pour autant apporter d'autres détails.Voilà en résumé la suite du feuilleton du CEM Saker. Un feuilleton qui en traînant encore risque à moyen terme d'engendrer d'autres conséquences plus néfastes, dont les seules victimes seront bien sur les élèves et la renommée d'un établissement du savoir. Dans cet imbroglio où menaces et « chuchotements » s'entremêlent dangereusement, il demeure que la voix de la justice est la seule alternative capable de mettre fin à ces « jeux » de rôle qui n'enfinit plus.

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