Dans une pétition adressée au P/APC, au DUC et au wali, ces habitants ont indiqué que cette rue n'a pas bénéficié d'un programme de réhabilitation notamment le revêtement en bitumage et les aménagements extérieurs. Une centaine de résidants de la rue de la Mosquée du vieux ksar dans le périmètre du centre ville de Béchar protestent contre l'abandon de cette artère principale empruntée chaque jour par des milliers de passants. Dans une pétition adressée au P/APC, au DUC et au wali, ces habitants ont indiqué que cette rue n'a pas bénéficié d'un programme de réhabilitation, notamment le revêtement en bitumage et les aménagements extérieurs. Ils signalent aussi l'existence d'un jardin en ruine à l'entrée de la rue de la Mosquée et dont le mur d'enceinte, font-ils observer, menace de s'écrouler à tout moment. Ce jardin s'est transformé, conséquence de cet abandon, en un lieu servant à une décharge publique, réceptacle de toutes sortes de détritus qui génèrent des odeurs nauséabondes. La dégradation du cadre de vie dans cette rue du vieux ksar est illustrée, encore, à titre d'exemple, par l'infiltration des eaux à l'intérieur des habitations et par la stagnation des eaux pluviales lors des intempéries. «Cette situation est due à l'inexistence du système d'évacuation des eaux qui rend cette voie de communication impraticable à la circulation des passants et des écoliers qui trouvent d'énormes difficultés à rejoindre leurs établissements», ajoutent ces riverains. Selon la missive transmise aux autorités locales, les promesses faites en 2010 pour remédier à cet état de choses n'ont pas été tenues. Ils attendent toujours leur concrétisation.