Comme il est était prévisible, la marche pacifique à laquelle a appelé la coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD) n'a pas été autorisée. La wilaya d'Alger vient de refuser la demande d'autorisation de cette marche mais, propose à ses initiateurs une des salles de la capitale. "En application des textes réglementaires en vigueur, un refus a été notifié aux auteurs de cette demande", indique la wilaya dans un communiqué rendu public ce lundi 7 février. Toutefois, ajoute le communiqué, la manifestation peut être tenue dans "l'une des différentes salles de la capitale, y compris la coupole du complexe olympique Mohamed Boudiaf d'une capacité de 10.000 places". La CNCD a décidé samedi de maintenir cette action pour demander entre autres la levée de l'état d'urgence, le changement et la démocratie, la libération des détenus des émeutes, l'ouverture du champ politique et mediatique, malgré les promesses du président de la République, notamment en ce qui concerne la levée de l''état d'urgence «dans un proche avenir». "La marche a été maintenue. Elle aura lieu comme prévu le samedi 12 février à 11H00 (10H00 GMT)", a notamment déclaré Tahar Besbès, député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) à l'issue d'une réunion de la Coordination. Mais, pour les autorités, l'interdiction des marches à Alger est justifiée par "des raisons d'ordre public".