Le programme de développement de transplantations d'organes auquel aspire l'établissement contribuera à épargner aux malades les coûts de déplacement à l'étranger. Une greffe de rein coûte à l'étranger 10 millions de DA alors qu'en Algérie elle revient à 1,5 million de DA. Au grand bonheur des malades qui pourront éviter la longue attente des transferts et du rituel éprouvant des séances de dialyse, l'établissement hospitalier universitaire 1er novembre prévoit la réalisation de 25 greffes rénales durant cette année. Entamées depuis deux ans, les opérations des greffes rénales menées à l'EHU 1er novembre entrent dans le cadre de la politique de réduction des transferts à l'étranger initiée par le ministère de la Santé. La mobilisation des moyens techniques et des équipes pluridisciplinaires de l'EHU 1er Novembre ont permis la réalisation avec succès, l'année dernière, de cinq transplantations. Tous les organes transplantés proviennent de donneurs vivants. Toutes ces opérations dirigées par une équipe de chirurgiens algériens avec l'assistance d'un spécialiste syrien exerçant dans un hôpital en Arabie Saoudite ont été couronnées de succès. Le programme de développement de transplantation d'organes auquel aspire l'établissement contribuera à épargner aux malades les coûts de déplacement à l'étranger.Une greffe de rein coûte à l'étranger 10 millions de DA, alors qu'en Algérie elle revient à 1,5 million de DA. La greffe du foie, quant à elle, coûte, à l'étranger, 10 milliards de centimes et est évaluée à 4 millions de dinars en Algérie. De plus, début 2011, les greffes de foie seront, à leur tour, une réalité dans ce même établissement. Ainsi, 10 greffes de foie sont au programme de l'équipe médicale. Une greffe de poumon et 300 greffes de moelle sont elles aussi prévues. Signalons, par ailleurs, que le nombre de malades souffrant d'insuffisance rénale dans les régions ouest du pays est estimé à 3.000, selon les statistiques, dont la moitié sont demandeurs de transplantation rénale et près de 350 nouveaux malades atteints d'insuffisance rénale sont enregistrés chaque année à Oran. Toutefois, la greffe se heurte à un manque de donneurs volontaires en vie.