-La Maison-Blanche a indiqué, hier, avoir revu en baisse sa prévision de croissance du PIB américain pour 2011, mais a maintenu son pronostic d'accélération de l'activité pour 2012. Selon le nouveau projet de loi de finances, le PIB américain devrait croître de 2,7% en 2011 et de 3,6% en 2012. La prévision précédente de l'Etat donnait un PIB en hausse de 3,2% en 2011, et de 3,6% en 2012. Le gouvernement est plus prudent que la Banque centrale (Fed) et le Fonds monétaire international (FMI) pour 2011. Le président de la Fed, Ben Bernanke, a indiqué que la croissance devrait être comprise entre 3 et 4% en 2011. Le FMI table, lui, sur 3,0% cette année. -Les pays riches, membres de l'OCDE, semblent renouer avec une dynamique de croissance plus ou moins soutenue, tandis que la Chine semble se diriger vers un infléchissement du rythme de son expansion économique, selon des indicateurs publiés hier par l'organisation. Ces «indicateurs composites avancés» sont censés «anticiper les points de retournement de l'activité économique par rapport à sa tendance», rappelle l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un communiqué. En décembre, ils «continuaient de signaler une expansion dans la plupart des pays de l'OCDE». L'expansion semble «relativement robuste» pour l'Allemagne, le Japon et les Etats-Unis, tandis que la France, le Royaume-Uni et le Canada «continuent de signaler une expansion modérée», selon le communiqué. -La production industrielle dans la zone euro a baissé de 0,1% en décembre par rapport au mois précédent, où elle avait augmenté de 1,4%, selon des données publiées hier par l'Office européen des statistiques Eurostat. Eurostat a revu en hausse son estimation pour le mois de novembre, qui était initialement de 1,2%. «Il est évident que la production industrielle dans un certain nombre de pays de la zone euro a été pénalisée en décembre par le mauvais temps, notamment en Allemagne, où la production a stagné», a relevé un économiste à l'Institut IHS Global Insight. Mais globalement, «le secteur industriel a apporté une contribution convenable à la croissance du PIB dans la zone euro au quatrième trimestre 2010», a-t-il ajouté. -L'économie portugaise a enregistré en 2010 une croissance de 1,4%, malgré un recul du produit intérieur brut (PIB) de 0,3% au dernier trimestre, a annoncé hier l'Institut national de statistiques (INE) dans une première estimation. C'est la première fois depuis le 4e trimestre 2009 que l'économie portugaise se contracte. Toutefois, l'estimation de croissance annuelle de l'INE est légèrement supérieure aux dernières prévisions du gouvernement portugais et de la Banque du Portugal, qui tablaient sur un taux de 1,3%. Par rapport au 4e trimestre 2009, le PIB a progressé de 1,2% (contre +1,3% au troisième trimestre), a précisé l'INE. -La dette des banques espagnoles envers la Banque centrale européenne (BCE) s'est établie en baisse en janvier grâce à une plus grande facilité de financement sur le marché, signe d'un retour de la confiance après les tensions des derniers mois, a indiqué hier la Banque d'Espagne. Le montant total de la dette a chuté de 31% par rapport à janvier 2010 à 53,1 milliards d'euros. Par rapport à décembre 2010, le recul est de 20%. L'Espagne, qui peine à sortir de la crise, a été, depuis un an, régulièrement l'objet de craintes des marchés qui se sont toutefois estompées récemment comme en témoigne l'abaissement des taux d'intérêt des obligations d'Etat espagnoles.