S'ils ne rencontrent pas de crevasses sur les trottoirs, les piétons sont gênés par des terrasses installées sans tenir compte de l'aspect des lieux. L'exemple le plus emblématique est la terrasse aménagée à l'angle de la place Emir Abdelkader à Alger-Centre. Le propriétaire, sans gêne, a accaparé une partie du trottoir, obligeant les piétions, nombreux sur cette rue grouillante du centre-ville, à se rabattre sur la chaussée. «Le propriétaire a occupé pendant plusieurs années tout le trottoir attenant à son café. Il a fallu, d'après des échos, que le wali passe par cette rue pour que le propriétaire daigne rétrécir de quelques centimètres seulement sa terrasse. Le wali d'Alger a piqué une colère et a demandé à ce que l'espace revienne aux piétons. Les services de la commune d'Alger-Centre, qui donnent des autorisations pour l'installation de terrasses, doivent intervenir et réduire davantage l'espace sans porter préjudice au gérant», assure un riverain qui fait remarquer que les terrasses doivent «embellir» davantage des lieux comme la place l'ex-Bugeaud de triste mémoire.