Trottoirs, places et placettes de la ville sont squattés par des vendeurs de tous âges proposant mille et une «curiosités» allant des jouets à l'habillement en passant par la nourriture made in «at home», tous les espaces sont pris et, chose bizarre, tous les commerces sont concentrés en aval de la rue du 1er-Novembre, communément appelée «rue Nationale». Trottoirs, places et placettes de la ville sont squattés par des vendeurs de tous âges proposant mille et une «curiosités» allant des jouets à l'habillement en passant par la nourriture made in «at home», tous les espaces sont pris et, chose bizarre, tous les commerces sont concentrés en aval de la rue du 1er-Novembre, communément appelée «rue Nationale». L'unique et la plus grande rue commerçante des années 60 et 70, et qui, aujourd'hui, a perdu de sa notoriété au profit des venelles situées plus bas. Les vendeurs informels ne sont nullement dérangés et vaquent à leurs occupations au vue et au su de tous et à la barbe des commerçants inscrits au registre du commerce. Ces derniers ne sont pas en reste puisqu'ils ont conquis les trottoirs et placé des cageots, cagettes, cartons ou caisses vides devant leurs magasins empêchant ainsi les piétons de marcher sur le trottoir. Ces derniers, acculés de toutes parts, empruntent la chaussée au lieu des trottoirs et se font traiter de tous les noms par les automobilistes. Combien sont-ils ces piétons, automobilistes et marchands à se donner en spectacle pour un oui ou un non, nécessitant parfois l'intervention des services de sécurité. Les trottoirs squattés, les piétons marchent avec précaution, craignant une éventuelle riposte des vendeurs au cas où leurs pieds venaient à renverser un objet mis en vente à même le trottoir, la prudence doit être de rigueur en ces temps de jeûne, les coups partent vite et sans sommation. Chaque jour que Dieu fait, de nouveaux «squatters» débarquent à Mila et occupent les espaces encore vides, ils deviennent aussitôt les maîtres des lieux jusqu'au dernier jour du Ramadhan. Il faut dire qu'à Mila ville, le «squatt» des trottoirs est une banalité tout au long de l'année. Les piétons pourront-ils, un jour, récuperer leurs trottoirs? L'unique et la plus grande rue commerçante des années 60 et 70, et qui, aujourd'hui, a perdu de sa notoriété au profit des venelles situées plus bas. Les vendeurs informels ne sont nullement dérangés et vaquent à leurs occupations au vue et au su de tous et à la barbe des commerçants inscrits au registre du commerce. Ces derniers ne sont pas en reste puisqu'ils ont conquis les trottoirs et placé des cageots, cagettes, cartons ou caisses vides devant leurs magasins empêchant ainsi les piétons de marcher sur le trottoir. Ces derniers, acculés de toutes parts, empruntent la chaussée au lieu des trottoirs et se font traiter de tous les noms par les automobilistes. Combien sont-ils ces piétons, automobilistes et marchands à se donner en spectacle pour un oui ou un non, nécessitant parfois l'intervention des services de sécurité. Les trottoirs squattés, les piétons marchent avec précaution, craignant une éventuelle riposte des vendeurs au cas où leurs pieds venaient à renverser un objet mis en vente à même le trottoir, la prudence doit être de rigueur en ces temps de jeûne, les coups partent vite et sans sommation. Chaque jour que Dieu fait, de nouveaux «squatters» débarquent à Mila et occupent les espaces encore vides, ils deviennent aussitôt les maîtres des lieux jusqu'au dernier jour du Ramadhan. Il faut dire qu'à Mila ville, le «squatt» des trottoirs est une banalité tout au long de l'année. Les piétons pourront-ils, un jour, récuperer leurs trottoirs?