-Miguel Marquez : Le journaliste américain couvrant les manifestations à Bahreïn pour la télévision ABC a été passé à tabac lors de l'évacuation violente de la place de la Perle à Manama qui a fait quatre morts, a annoncé la chaîne hier. Miguel Marquez était en liaison téléphonique avec sa chaîne, lorsqu'il s'est mis à crier «Non ! Non ! Je suis journaliste. J'y vais. On me frappe.» M. Marquez a expliqué avoir été frappé et a vu sa caméra arrachée. -Yoweri Museveni : Le président ougandais, au pouvoir depuis 1986, est le favori à l'élection présidentielle devant une opposition dispersée qui accuse le régime de préparer des fraudes et menace de descendre dans la rue pour contester les résultats. 14 millions d'électeurs, un nombre jugé irréaliste par l'opposition qui s'inquiète d'un vote massif d'électeurs fantômes au profit du régime, sont appelés aux urnes aujourd'hui. -Mohamed ElBaradei : L'opposant égyptien a appelé hier l'armée, en charge du pays depuis la chute de Moubarak, pour permettre à des civils de participer à une période de transition prolongée pour empêcher l'Egypte de retomber «dans les bras de l'ancien régime». Le prix Nobel de la paix a appelé «le Conseil suprême des forces armées à former un conseil présidentiel temporaire qui comprendrait des personnalités civiles (...) pour assumer les charges présidentielles pendant la période de transition». -Boris Bouillon : Le nouvel ambassadeur de France en Tunisie a déclaré hier devant des journalistes à Tunis vouloir écrire «une nouvelle page» dans les relations bilatérales franco-tunisiennes, ce qui «suppose un autre style, une autre approche», et également pour «découvrir ce qu'on n'a pas eu l'occasion de connaître, découvrir la société civile» et les partis politiques, a-t-il ajouté.