Les travaux des IXes entretiens du CHU Mustapha s'ouvrent aujourd'hui au niveau de l'établissement hospitalier. Trois thèmes importants sont retenus pour cette neuvième édition. Il s'agit de l'hypertension artérielle, les maladies inflammatoires chroniques et la transplantation d'organes, des tissus, et de cellules. Plusieurs thèmes scientifiques seront débattus en plénières et porteront principalement lors de la première journée sur la pathologie neurologique, à savoir la sclérose en plaques, la suppléance auditive instrumentale, la transplantation d'organes, de tissus et de cellules, la rééducation fonctionnelle, la radiologie et l'ophtalmologie. Les tables rondes seront consacrées aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, actualités sur l'HTA, les maladies du sang et les soins dentaires, l'urologie, et la prise en charge des tumeurs malignes des parties molles. Des séances thématiques sont également prévues et traiteront de la greffe rénale, la néonatalogie et la chirurgie infantile, la cardiologie, la dermatologie et la psychiatrie. A l'ouverture des travaux, vendredi dernier à l'hôtel Hilton, M. Chaouche El Hachemi, le directeur du CHU Mustapha, a tenu à exprimer son soutien aux efforts des équipes médicales des différents services de l'hôpital «pour faire du CHU un centre de référence pour les soins et la recherche et développer les soins de hauts niveau pour prendre en charge les maladies lourdes et chroniques», a-t-il déclaré. «Cette rencontre interservice, poursuit-il, est une opportunité pour faire s'échanger les expériences et promouvoir le travail des praticiens. L'établissement est disposé à faire un jumelage entre les établissements de l'intérieur du pays et œuvrer pour l'organisation et la formation continue», a-t-il dit. Le Pr Arada, le doyen de la faculté de médecine d'Alger, a rendu un vibrant hommage à tous les praticiens et rappelle que 236 services universitaires de la capitale assurent la formation des jeunes médecins qui sont au nombre de 19 000 étudiants, dont 20% sont au niveau de l'hôpital Mustapha. «Ce qui représente 4000 d'entre eux en graduation et post-graduation», a-t-il ajouté. Ce qui est, selon lui, «très important».