Les habitants la cité des 685 Logements de Verte Rive, dans la commune de Bordj El Kiffan, dénoncent la dégradation du cadre de vie. Le chantier, entamé pour la réparation du réseau d'assainissement, a été délaissé, accusent certains habitants. Les travaux traînent et c'est tout l'environnement de la cité qui s'est dégradé. Les immeubles sont toujours envahis par des odeurs nauséabondes et inondés par les eaux usées. «Il est très difficile de supporter ces odeurs. Nous avons enduré cette situation, qui se complique de jour en jour, tout l'été, et cela a accentué les colonies de mouches et de moustiques qui ont envahi les lieux», témoigne une habitante de ce bâtiment comptant 5 étages et 10 locataires. La souffrance des habitants s'est accentuée avec la boue qui rend la circulation difficile. «Ce sont les écoliers qui souffrent le plus, surtout après les dernières pluies», témoigne une mère de famille habitant cette cité. Plusieurs requêtes ont été pourtant émises par les habitants à l'adresse de l'APC pour l'évacuation des eaux usées. Dans de précédentes pétitions, il est reproché aux services de l'APC de ne pas avoir eu recours à la pompe que détient la commune pour délivrer les habitants de ce cauchemar. Les responsables communaux sont ainsi appelés à intervenir auprès de l'entreprise réalisatrice, en vue de terminer les travaux dans les délais, «faute de quoi des prétextes seront trouvés pour faire traîner le chantier», estime un habitant de cette cité qui ajoute : «Nous craignons que cette situation perdure jusqu' à l'été. Nous serons ainsi obligés de supporter un autre été avec les moustiques et avec tous les risques pour la santé publique.»