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Quand le cyclone «dettes» menace la planète finance
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Publié dans El Watan le 21 - 02 - 2011

Inéluctablement, la dette brute des Etats développés augmente, mettant toujours plus en péril la stabilité financière mondiale. De 79,2% du PIB en 2008, la part de cette dette devrait dépasser le seuil de 100% cette année, à 101% très précisément, après 96,5% attendu en 2011, selon la dernière édition du moniteur des finances publiques (Fiscal Monitor) du Fonds monétaire international (FMI).
En dépit de l'amélioration des perspectives mondiales, le rythme du rééquilibrage budgétaire ralentit cette année dans quelques grands pays», s'alarme le FMI. «Les Etats-Unis et le Japon adoptent de nouvelles mesures de relance et retardent le rééquilibrage de leur budget par rapport au rythme envisagé dans l'édition de novembre 2010 du Moniteur des finances publiques», explique le FMI.
Situation de surendettement
Le déficit budgétaire de 1.294 milliards de dollars en 2010 s'élèvera à 1.480 en 2011, atteignant ainsi 9,8% du PIB américain. La prolongation des allégements fiscaux pour les riches Américains est un manque à gagner, pour le budget fédéral, estimé à 800 milliards de dollars. Un prix du pétrole aux alentours de 100 dollars le baril freine l'activité économique ce qui, là encore, réduit les rentrées fiscales. Depuis 2007, la couverture du déficit de la balance des paiements américaine n'est plus assurée par le solde net des flux financiers. Et dans ce cas, l'affaiblissement de la monnaie américaine ou des attaques spéculatives contre le dollar sont à craindre. Un souci de plus pour les USA qui depuis 25 ans ont connu le gonflement d'une gigantesque bulle de dettes. Chaque jour, c'est un déficit de 5,8 milliards de dollars qui doit être financé.
Les besoins de refinancement en 2011 sont estimés à environ 30% du PIB américain, chiffre le plus élevé au monde. La question de l'endettement à long terme des Etats-Unis ne fera qu'empirer en raison, entre autres, du vieillissement de la population américaine et des coûts sociaux induits par ce phénomène.
La croissance aux USA exige une consommation de toujours plus de dettes pour se maintenir. Il est hautement probable que les actuelles politiques de relance du crédit ne se soldent par un échec cuisant. Comment imaginer une possible relance d'une économie toujours plus dépendante de la dette pour croître ? Le temps est venu de payer les excès de ces dernières années. Tant que la bulle de dettes n'aura pas dégonflé de façon significative, il est illusoire d'espérer une sortie de crise. Les économies excédentaires regonflent actuellement cette bulle en se substituant aux autres acteurs économiques. Elles sont le dernier barrage avant un effondrement massif !

Dégradation de la solvabilité des Etats-Unis
Ce qu'il faut bien comprendre c'est que les USA ne méritent plus la note AAA+ leur permettant d'emprunter à bon compte. Les acteurs économiques de ce pays sont globalement dans une situation de surendettement. Selon les estimations publiées par le Congressional Budget Office (CBO), les dépenses publiques totales américaines ne feront qu'augmenter au cours des prochaines années et les Etats-Unis ne devraient pas être très loin d'être confrontés à une éventuelle dégradation de leur solvabilité par les agences de notation.
En effet, si l'on suit les deux critères de stabilité que prennent en compte les agences de notation -- déficit budgétaire et dette publique en pourcentage du PIB -- les Etats-Unis ne justifient plus leur notation AAA+. Le Japon, qui affiche des ratios de 6,4% et 234,1% -- à comparer avec les 9,8% et 96,6% des Etats-Unis --, vient d'être déclassé. La Grande-Bretagne affiche respectivement 8,6% et 83,5%. L'Allemagne est au dessus des critères de stabilité (3% et 60%) de Maastricht, avec 3,5% et 76,5%, comme la France avec 6,3% et 86,6%. La zone euro affiche, 6,3% et 79,2%, et l'Europe des 27, 6,8% et 74%. A titre de comparaison, la Grèce affiche 15,4% et 126,8%.
Selon Davis Wyss de l'agence Standard & Poor's, «la perspective stable sur la note ‘AAA' des Etats-Unis suppose un plan crédible pour resserrer la politique budgétaire afin de permettre au ratio de la dette rapporté au PIB de se stabiliser et ensuite de baisser à moyen terme». Bien que les trois agences de notation américaines ne cessent de prévenir les Etats-Unis sur l'ampleur de leur déficit, il est reproché à ces mêmes agences de ne pas utiliser les mêmes poids et mesures pour tous les pays. Les Etats-Unis auraient dû être dégradés depuis longtemps !
Défaut sur la dette américaine
Le président républicain de la chambre des représentants, John BOEHNER, met en garde contre un éventuel défaut sur la dette américaine non seulement pour les Etats-Unis mais aussi pour toute la planète. Il a déclaré récemment que les Etats-Unis devaient continuer d'honorer leurs obligations en matière de financement de la dette publique sous peine de déclencher un cataclysme financier mondial. Alors que le pays s'apprête à dépasser sa limite légale d'endettement, 14.300 milliards de dollars (soit 96,6% du PIB nominal), certains membres du Parti républicain ont suggéré qu'aucun autre emprunt ne devrait être autorisé en l'absence de nouvelles coupes dans les dépenses publiques. Prié de dire quelles seraient les conséquences d'un non-relèvement de la limite de l'endettement des Etats-Unis, il a répondu : «Ce serait un désastre, pas seulement pour notre pays, mais pour l'économie du monde entier.» Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a prévenu que faute d'une décision du Congrès, seul capable de relever la limite de l'endettement américain, il ne pourrait plus emprunter à partir d'une date comprise entre le 31 mars et le 16 mai. A partir de cette date, le pays pourrait faire défaut sur certains prêts.
Ces prochains mois, si la situation empire et que le Trésor ne peut plus rembourser ses créanciers, les conséquences seraient toutefois désastreuses. Les investisseurs, inquiets, pourraient demander des taux d'intérêt supérieurs. Le taux à 10 ans se situe actuellement à un niveau relativement faible, à 3,37%. Le coût de la dette fédérale s'alourdirait d'autant et, surtout, le loyer de l'argent dans l'ensemble de l'économie américaine grimperait. De quoi mettre à mal la reprise. Cela pourrait déclencher une crise de la dette identique à celle de la zone euro. La situation budgétaire de l'Etat américain n'est pas franchement meilleure: la dette brute représentera 101% du produit intérieur brut en 2012, selon l'OCDE. Même si les Etats-Unis sont protégés par un dollar incontournable et connaîtront une croissance plus forte (3,1% selon l'OCDE), ces niveaux pourraient à terme susciter l'appréhension des agences de notation et l'expectative des investisseurs. À ce titre, la quantité de produits dérivés qui offrent une couverture contre le défaut de paiement de la dette américaine a augmenté de 12 %, en seulement une semaine.
Crédibilité financière de l'état fédéral
Aujourd'hui la reprise américaine n'est le fruit que de dépenses budgétaires massives entraînant une dégradation des comptes financiers de l'Etat fédéral. Les taux d'intérêt très bas encouragent l'endettement public sans relancer un crédit bancaire en contraction sous l'action de la crise immobilière et de la montée des défaillances de crédit (tous types de crédit confondus). La montée du chômage et l'affaiblissement des intérêts distribués affaiblissent la demande solvable dont les insuffisances sont masquées par des injections de liquidité par les administrations publiques. Les exportations ne peuvent pas fournir un moteur suffisant à une croissance nationale atone. Nul ne peut dire quand une reprise économique véritable surviendra. Les finances publiques disposent de bonnes conditions d'emprunt sur le marché financier, les taux d'intérêt restent bas et les souscripteurs américains et étrangers couvrent abondamment les besoins du Trésor. La croissance de la dette publique reste néanmoins très inquiétante : elle est pour l'instant sans fin (le plafond des 14.300 milliards de dollars va bientôt être crevé) et se trouve grevée par la charge supplémentaire que représente la dette des agences et des GSE (Government-Sponsored Enterprises) dorénavant inscrite dans son périmètre et la délicate question des engagements immobiliers de la Fed.
La dette publique est à la merci d'un échec de la politique de soutien massif à l'immobilier orchestré par la Fed et le Trésor. Un retournement des prix ou du volume des ventes aurait des conséquences incalculables sur la gestion de la dette fédérale. Une crise de la dette n'est pas à écarter aux Etats-Unis dans les deux années qui viennent. Elle sera probable tant que la croissance restera fortement corrélée aux engagements financiers publics. Pour ce qui est de la valeur des placements, elle dépend des taux de change de la monnaie américaine. Or, la dégradation des comptes extérieurs des USA marquée par une défaillance de la couverture financière de la balance des paiements par le solde de flux financier fait planer des incertitudes sur la valeur future de la monnaie américaine. La notation de la dette souveraine (la meilleure possible : AAA+) occulte l'ampleur des risques induits par une crise qui n'est toujours pas liquidée. Les réponses à la crise, articulées par les Administrations Bush et Obama sont loin d'être probantes. Une rechute lourde de l'économie reste possible et avec elle des développements imprévisibles très pénalisants pour les investissements. C'est l'endettement public qui fait problème, soit qu'il n'en résulte pas de reprise, soit qu'il précipite une nouvelle crise pouvant atteindre la crédibilité financière de l'Etat américain.
Fraude massive
La dette nationale frappant les Etats-Unis d'insolvabilité virtuelle, une question de fond se pose. Comment ce pays en faillite fait-il pour s'en sortir ? La réponse est simple : il fraude outrancièrement ! Décortiquons cette fraude massive, car le montage est d'une subtilité perverse et d'une perversité subtile. Commençons tout d'abord par un petit rappel : le Trésor américain et la Fed sont deux poches différentes du même argent... Même si la Banque centrale américaine est indépendante, ses moyens sont les mêmes que ceux du Trésor américain. Quand la Fed perd de l'argent, et elle va perdre une fortune sur ses achats massifs d'obligations d'Etat avec la remontée des taux d'intérêt qui s'amorce, cette perte va directement, chaque année, s'imputer au déficit budgétaire américain, un déficit qui est déjà faramineux.
Que s'est-il passé en 2010 ? L'Etat américain, déjà en faillite virtuelle, a fait de la relance. Il a injecté des centaines de milliards de dollars, qu'il n'avait pas, dans l'économie. Ces centaines de milliards, le Trésor américain a dû les emprunter. Le problème, c'est que les Chinois ne veulent plus de ce «papier toilette », ni les Japonais ni les pays du Golfe... Les ménages américains ont absorbé une partie de ces déchets nauséabonds pour placer une épargne récemment reconstituée. Mais cela ne suffisait pas. Dès lors, la Fed est venue prêter au Trésor américain...
Mais la Fed et le Trésor, c'est pareil ! C'est de l'argent qui sort d'une poche pour entrer dans l'autre, avec deux poches qui, aujourd'hui, sont percées. C'est donc sans surprise que la Fed est passée tout récemment devant la Chine et est devenue le plus gros détenteur d'emprunts de l'Etat américain ! L'Administration Obama, qui voulait réformer les pratiques bancaires, fait ce qu'aucune banque, ni aucun escroc de haut vol, n'a jamais tenté.
Le problème de ce tour de prestidigitation, ô combien impressionnant, est qu'il ne pourra plus être utilisé en 2011. Pourquoi cette année butoir ? Les taux montent. La Fed perd donc tous les jours de l'argent sur les 1.100 milliards d'emprunts d'Etat qu'elle a avalés. Elle va sûrement encore jouer la fuite en avant avec un QE3 ou un QE4 mais elle ne pourra pas continuer à absorber intégralement les besoins d'emprunt de ses collègues du Trésor. Geithener (Trésor) et Bernanke (Fed) ont besoin que les taux d'intérêt baissent pour qu'ils puissent continuer à faire surgir les dollars sans que les spectateurs s'aperçoivent de la supercherie. Oui, mais avec des matières premières en folie, du fait entre autres de ce « Quantitative Easing », des valeurs d'actifs qui montent sous l'effet de la spéculation, des banques qui reprennent leurs plus mauvaises habitudes, les taux grimpent. Doucement mais sûrement. Et il suffit que cette hausse s'accélère pour qu'on découvre que tout cela n'est qu'une gigantesque arnaque. Notre duo d'illusionnistes est aujourd'hui dans une fuite en avant qui ne peut que mener les Etats-Unis dans un mur.
Faut-il investir aux USA ?
Aux Etats-Unis les dettes continuent de croître régulièrement à un rythme effarant. Le déficit de la balance commerciale américaine a de nouveau augmenté en 2010 d'environ un tiers.
Les taux d'intérêt toujours plus hauts sont supportés par les ménages et les institutions du pays concerné. Les paiements d'intérêt plus élevés ont une influence sur les flux de capitaux.
Ce phénomène aggrave le déficit de la balance des paiements courants : 500 milliards de dollars actuellement et bientôt 1000 milliards de dollars. Un véritable optimisme quant au développement de l'économie américaine est difficilement justifiable aux regards des fondamentaux. L'apparente amélioration du marché financier est le résultat d'une politique de retour à la croissance (sur l'ensemble de l'année 2010, le PIB US a progressé de 2,9% par rapport à 2009) au devenir incertain. Wall Street bénéficie uniquement de la liquidité abondante.
Sachant que les marchés financiers sous-estiment l'ampleur des problèmes fondamentaux aux Etats-Unis, tout observateur honnête devrait avertir les investisseurs des risques qu'ils courent en achetant des bons du Trésor (L'Algérie est directement concernée) et des produits financiers américains. Ces risques sont aveuglants pour peu que l'on tienne compte de la réalité de la dette fédérale et de la dette nationale des USA. Les chiffres sont tellement accablants qu'ils pourraient presque se passer de commentaires. En bref, il ne faut donc ni acheter des titres de la dette publique américaine ni investir pour l'instant aux USA. Seules des opérations de court terme sont envisageables.
Conclusion
Les dettes aux USA augmentent plus vite que le PIB. Autant dire qu'elles ne seront jamais remboursées. Plafonner leur niveau à 14.300 milliards de dollars (c'est-à-dire arrêter le recours systématique à l'endettement), c'est déclencher un cataclysme financier à l'échelle planétaire. Continuer à monétiser la dette dans un contexte de hausse des taux d'intérêt, c'est faire courir à la Fed le risque de faillite à terme. Les USA sont bel et bien entre l'enclume et le marteau.
Etant donné que l'indice des prix américains pourrait remonter assez vite, poussé par le prix des biens importés de Chine d'une part et l'augmentation du prix des matières premières d'autre part, la Fed se retrouvera alors à la croisée des chemins. Ou elle remonte son taux directeur malgré le taux élevé de chômage, les marchés actions vont alors prendre une douche froide. Ou bien elle laisse son taux inchangé et ce sont les marchés obligataires qui vont être à leur tour douchés puisque la Fed sera accusée de laisser filer les prix.
Dans un contexte de déficit budgétaire grandissant et de charge d'intérêts qui explose, la pression sur le dollar (pivot du système monétaire international) ne peut que se renforcer. Sa chute très probable entraînera dans son sillage l'euro, le yen et la livre anglaise. Aucune monnaie ne sera épargnée par l'éclatement de la bulle de dettes US. Contrairement à ce qu'affirment quelques «experts» médiatiques, nous ne sommes pas dans une crise de liquidité mais de solvabilité (cycles de Kondratieef). Ce type de crise ne se produit qu'une fois par siècle en moyenne. Elles se déclenchent lorsque les systèmes économiques sont saturés en dettes. L'effet en est assez violent puisqu'il s'agit en réalité d'une purge généralisée des dettes présentes dans le circuit. Cela se traduit par la faillite de nombreux acteurs économiques (individus, entreprises, états).
La question qui se pose désormais est la suivante : comment les autorités algériennes vont pouvoir préserver la valeur des 155 milliards de dollars US de réserves de changes dans les mois à venir ?
Mourad Hamdan. Consultant en management
N.B/ Cette synthèse s'inspire largement des articles d'Onubre Einz, d'Eberhardt Unger, de Marc Fiorentino, de Laurent Chemineau et de Guillaume Guichard.


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