Avec un profit de 827 millions d'euros, le cimentier français Lafarge qu'il compte croître n 2011, le groupe souhaite réduire son endettement en 20011. Ainsi son titre grimpe en Bourse, rapporte le Figaro. Le cimentier français souhaite surtout diminuer son endettement car c'est un indicateur particulièrement suivi par les marchés depuis l'acquisition de l'égyptien Orascom en 2007. Au 31 décembre 2010, la dette nette de Lafarge s'élevait à 13,993 milliards d'euros. Sur l'année 2010, le groupe a déjà réduit ses coûts structurels de 220 millions d'euros dont 50 millions au quatrième trimestre. Il table sur une accélération du désendettement net d'au moins deux milliards d'euros via «une base de coûts réduite, le démarrage de nouvelles capacités et la mise en place de mesures visant à limiter les effets de l'inflation des coûts». Lafarge «anticipe sur ses marchés une croissance de la demande de ciment comprise entre 3% et 6%». Présidé par Bruno Lafont, le groupe prévoit que les prix progressent sur l'année avec une amplitude variant d'un marché à l'autre. Les marchés émergents resteront le principal moteur de croissance de la demande. Pour les pays développés, la demande devrait continuer à se redresser progressivement, précise Lafarge. Par ailleurs, le groupe proposera la distribution d'un dividende réduit de moitié à un euro. Lafarge a dévoilé une nouvelle progression de ses résultats l'an passé, conformément aux attentes. Le résultat net, part du groupe, a ainsi progressé de 12% à 827 millions sur l'année écoulée. De même le résultat opérationnel courant (ROC) est à 2,4 milliards, en léger repli de 1%. Quant au chiffre d'affaires, il a avancé de 2% à 16,2 milliards d'euros, toujours en ligne avec les attentes des analystes, qui misaient sur 16,1 milliards d'euros. Des résultats salués par les marchés financiers puisque le titre grimpe de 2,58% à 47,18 euros, alors que le CAC 40 avance timidement de 0,19%. Il s'agit de la plus forte hausse du CAC.