Les travaux d'aménagement ont été mal exécutés et le cadre de vie des habitants s'en ressent grandement. L'aménagement de la route des abattoirs dans la commune de Staouéli n'a pas fait que des heureux. Les usagers de la grande route, bitumée depuis deux semaines seulement, laissent apparaître quelques défaillances techniques. «Avant, nous traversions cette route tout en essayant d'éviter les nids-de-poule, mais les choses se sont améliorées depuis que la route a été aménagée. Cela circule plus vite et mieux, ce qui soulage énormément les automobilistes», témoigne un habitant. Néanmoins, quelques problèmes subsistent. «Regardez, il y a un grand problème au niveau des avaloirs. Le niveau de la route est plus haut que celui des deux avaloirs placés sur la chaussée. Les véhicules sont obligés de marquer deux arrêts consécutifs, sur une courte distance, faute de quoi, il risquent d'endommager leur voiture», a expliqué un autre. Durant la journée, ce défaut de réalisation crée automatiquement des embouteillages. Souvent, des citoyens, qui ne connaissent pas la route, ne sont pas à l'abri des mauvaises surprises. Les habitants font état du non-achèvement des travaux. A signaler qu'une bonne partie du trottoir n'est toujours pas terminée, alors que les travaux ont été lancés depuis longtemps. Certains quartiers comme la cité Nouvelle, la cité des HLM, la cité Nouvelle des abattoirs et du 24 Février sont lésés, car les travaux n'ont pas touché les différentes voies existantes en dépit du fait qu'elles se trouvent dans un état lamentable. «C'est une partie où sont implantés une annexe et un service communaux, ce qui est une preuve de l'importance de la densité populaire. Les routes sont dégradées. Les cités ont besoin d'un réaménagement et d'un relookage pour améliorer l'environnement où vivent les citoyens. Malheureusement, cela n'a pas été fait. Les derniers travaux effectués remontent au début des années 1980, tout ça pour vous dire l'importance d'une telle opération», diront les habitants. La seule partie bitumée est celle servant de déviation de la route nationale n°11. Outre les travaux d'aménagement, les habitants de ces quartiers déplorent le manque d'hygiène. Selon eux, le problème de la collecte des déchets est un véritable casse-tête. «L'aménagement des routes n'a pas été accompagné d'espaces adéquats pouvant servir de lieu de dépôt d'ordures», regrettent les habitants. En attendant que les autorités locales réagissent à cette revendication, les citoyens vivent le calvaire. Des dizaines de sacs de poubelles sont éparpillés dans plusieurs endroits. Ils sont exposés toute la journée, défigurant le paysage, sans parler des odeurs nauséabondes qui y émanent, pouvant causer des problèmes de santé aux enfants. Certains lieux se sont transformés en véritables décharges sauvages. C'est le cas du passage inférieur à la cité des abattoirs où même les personnes ne peuvent plus circuler en raison des ordures accumulées. Une situation fortement déplorée par les habitants. Les tentatives menées pour trouver des solutions sont restées sans effet. «C'est insupportable. Les ordures envahissent les quartiers. Outre les désagréments environnementaux et de santé, cette situation a été à l'origine de plusieurs conflits entre les habitants. Même les grandes poubelles installées pour mettre fin à ce problème ont soudainement disparu, privant les citoyens d'un service précieux», racontent les habitants.Ils affirment que la situation est autrement gérée dans les autres quartiers où la question de l'hygiène est correctement réglée. Les habitants réclament l'installation de poubelles pour un minimum de qualité de vie.