La municipalité ne dispose pas de moyens de gestion des ordures ménagères et autres immondices à l'instar de centres d'enfouissement technique ou de décharges publiques. Les ordures ménagères, dont le volume est en augmentation, envahissent chaque coin de rue, les ravins, les champs… tout cela est dû à une mauvaise gestion de ces déchets qui s'accumulent et s'entassent au fur et à mesure, menaçant sérieusement l'écosystème et la santé des villageois.Les ordures ménagères ne sont pas les seules à ternir l'image de la compagne, car d'autres, plus consistantes, sont en prolifération. Au décor s'ajoute la consistance des déchets solides (gravats) provenant du secteur du bâtiment et des travaux publics et déversés, faute d'un site approprié, le long des routes, des cours d'eau, des champs ou tout simplement dans les décharges improvisées pour recevoir des ordures domestiques. Ce type de déchets est la résultante du boom que connaît le secteur du bâtiment. Les monticules de déchets et détritus qui s'amoncellent dans les ravins serpentant la localité de Chemini dépassent l'entendement avec un seuil de dégradation des plus alarmant. La municipalité ne dispose pas de moyens de gestion des ordures ménagères et autres immondices à l'instar de centres d'enfouissement technique ou de décharges publiques. Les ménages se trouvent acculés et déversent leurs ordures pêle-mêle dans les ravins avoisinants, notamment sur les accotements des routes. Ajouté à ce décor des moins reluisants, les picoleurs invétérés balançant des canettes et bouteilles de boissons sur tout le long des bas côtés des routes. Les ravins deviennent le réceptacle de toute sorte de déchets qui obstruent carrément l'écoulement même des eaux usées qui s'ajoutent au décor. Les odeurs nauséabondes deviennent insupportables pour les riverains en période estivale. Dame nature paye un lourd tribut en raison de la dégradation de l'environnement, et ce par l'anéantissement de la richesse floristique. Jadis, les eaux limpides des rivières faisaient le bonheur des femmes qui allaient lessiver leurs linges dans un paysage enchanteur. Une batterie de mesures doit être prise pour enrayer cette catastrophe écologique à l'aune où tous se dégradent au vu et au su de tout un chacun. «La responsabilité est partagée de part et d'autre, car un bon citoyen se doit de préserver le milieu où il vit. Idem pour les responsables locaux qui doivent assurer un cadre de vie plus agréable en offrant les moyens de garder l'environnement sain et salubre», commente un jeune universitaire.