Les services de l'APC de Tiaret viennent de saisir la justice à l'encontre de dizaines de locataires qui n'ont pas honorés leurs loyers au centre commercial aménagé à la cité Sonatiba depuis l'incendie ravageur au marché de Volani. Sur les 136 locataires qui avaient souscrit au préalable au cahier des charges, seule une dizaine de personnes avaient occupé les lieux. Ces derniers disent s'être «ruinés dans une infrastructure hantée et sérieusement concurrencée» et, par conséquent «ne pas pouvoir honorer les dettes cumulées». Une problématique à équation identique là où il existe des centres commerciaux nouvellement érigés en faveur des jeunes. L'exemple le plus saisissant nous vient de Frenda. Dans cette grande localité, 58 locaux aménagés dans les ex-galeries algériennes demeurent en proie à la décrépitude et au vandalisme alors qu'ils étaient sensés être exploités par les jeunes bénéficiaires. Ces derniers, bien que détenteurs de décisions d'affectation depuis 2008, n'arrivent pas à démarrer leurs projets dont certains souscrits à l'indicatif des CNAC, ANGEM et ANSEJ. C'est pour alerter sur ce flagrant paradoxe entre le discours et l'acte qu'une énième lettre a été adressée au maire de la ville puis au wali. Cela fait déjà dix mois que ces locataires sur papier ont consenti à verser le loyer sans que ne se concrétise leur vœu… pieux. Plus paradoxal que cela vous ne risquez pas d'entendre.