«Sonatrach attaquée par des miliciens en Libye» Selon le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, cité hier par le journal en ligne TSA, des travailleurs de Sonatrach, présents en Libye, ont été la cible d'agressions de la part de miliciens à la solde du régime d'El Gueddafi. Ces derniers ont volé par ailleurs des véhicules appartenant à l'entreprise algérienne et retiendraient encore des salariés de la compagnie sur place. Dans la même déclaration et réagissant à des informations diffusées par des chaînes satellitaires arabes, le ministre de l'Intérieur a démenti toute implication de Touareg algériens, en tant que mercenaires, dans la répression des manifestations en Libye. La RASD dément la présence de ses combattants en Libye Le gouvernement sahraoui a démenti hier la «campagne d'intoxication orchestrée par les services marocains» faisant état de la présence de combattants sahraouis en Libye. «Aucun combattant sahraoui ne se trouve en Libye» et le Président sahraoui Mohamed Abdelaziz «n'a pas du tout téléphoné» au leader libyen Mouammar El Gueddafi-indique un communiqué du ministère sahraoui de l'Information cité par l'APS. Le démenti sahraoui intervient en réponse à la «campagne d'intoxication orchestrée par les services marocains à travers leurs medias, y compris l'agence officielle MAP, pour dénigrer le Polisario et son combat légitime pour la liberté et l'indépendance», précise la même source. Le gouvernement sahraoui condamne «cette conduite immorale et irresponsable du gouvernement marocain» et souligne qu'elle «n'entame en rien la crédibilité du Polisario et son combat exemplaire contre le colonialisme marocain», ajoute le communiqué.
Réunion du Conseil de sécurité sur Tripoli Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni pour la deuxième journée consécutive, hier, pour tenter d'imposer des sanctions sévères au régime libyen du colonel Mouammar El Gueddafi en vue d'arrêter la répression sanglante dans le pays. Les quinze pays membres du Conseil se penchent sur un projet de résolution rédigé par les Occidentaux qui, avertit Mouammar El Gueddafi qu'il pourrait être poursuivi pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI). Le projet de résolution prévoit des sanctions. Entre autres parmi ces mesures, un embargo sur la vente d'armes à la Libye, une interdiction de voyages pour le colonel El Gueddafi et un gel de ses avoirs. La seule question qui est encore sur la table est la façon de saisir la Cour pénale internationale, a-t-il ajouté. Le projet de résolution relève que «les attaques systématiques qui ont lieu actuellement en Libye contre la population civile pourraient être équivalentes à des crimes contre l'humanité». De ce fait, selon le texte, le Conseil «décide de déférer la situation en Libye depuis le 15 février 2011 au procureur de la Cour pénale internationale» et demande à la Libye de coopérer pleinement avec la Cour. S'agissant de l'embargo sur les armes, il concerne toutes les ventes et tous les transferts de toutes les catégories d'armes et de munitions de même que toute assistance dans le domaine militaire à la Libye. Le projet de résolution prévoit le «gel des avoirs du colonel Mouammar El Gueddafi, et de son entourage».