Le baril du pétrole brent de la mer du Nord clôturait la semaine stable après une semaine où ils avaient touché des niveaux plus atteints depuis 2008. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril s'échangeait à 111,41 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 5 cents par rapport à la clôture de la veille, alors que sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance cédait 11 cents, à 97,17 dollars, ont rapporté les agences. Les cours du baril restaient suspendus aux troubles en Libye, «les investisseurs se montrent relativement prudents face aux incertitudes géopolitiques dans la région, et peuvent être tentés par des prises de bénéfices», expliquent des analystes. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que de 500.000 à 750.000 barils par jours de brut, soit moins de 1% de la consommation mondiale quotidienne, ont jusqu'à présent été retirés du marché en raison des violences en Libye, important exportateur de brut. Alors que l'AIE fait état de stocks importants dans les pays consommateurs et que l'Arabie saoudite, principal producteur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, s'est engagée à compenser les carences du marché, les opérateurs s'interrogent sur l'état des approvisionnements de brut. Mais, le maintien de prix du baril élevés pourrait affecter la croissance économique mondiale, soulignent les analystes.