Les promesses d'installer des marchés hebdomadaires et quotidiens dans les banlieues n'ont pas encore été concrétisées. Les commerçants de la rue du 19 Juin 1965 ont, encore une fois, recours à la protestation. Ils ont observé, hier, un sit-in devant le cabinet du wali. Ils réclamaient, comme toujours, le droit d'exercer leur commerce sans être incommodés par les vendeurs informels. Il faut savoir que ces derniers squattent cette rue depuis près de trois mois. Les représentants des concernés, qui ont été reçus par un responsable au cabinet du wali, ont affirmé que ce dernier les a rassurés encore une fois en leur faisant la promesse que les autorités de la wilaya trouveront un moyen pour régler définitivement ce problème. Ceci dit, la chose relève également des prérogatives de la municipalité. Pour rappel, cette dernière a tenu, il y a une vingtaine de jours, une session extraordinaire afin d'apporter des solutions au problème épineux des marchés informels qui ont poussé comme des champignons au niveau des rues Didouche Mourad et 19 Juin 1965. Après une étude élaborée par une commission chargée de cette mission, il a été décidé d'ouvrir de nouveaux marchés parisiens. Le nouveau marché quotidien de la placette Tatache Belkacem a également fait l'objet d'un débat durant cette session. Celui-ci devrait rassembler tous les vendeurs de la rue du 19 Juin. Les responsables de l'APC ont rappelé que l'endroit, qui était auparavant destiné au stationnement, a déjà été aménagé. En attendant, les vendeurs informels se trouvent toujours à la rue du 19 Juin, et les commerçants réglementaires continuent de protester. «Les commerçants me harcèlent; ils ne cessent de réclamer leurs droits», a répété le maire lors de son passage à la radio locale, où il a également fait part des différentes mesures complémentaires prises pour s'assurer que les marchés proposés ne seront pas une autre source de désordre. Si on se réfère aux affirmations des responsables de l'APC, l'installation de marchés quotidiens et hebdomadaires aurait dû avoir eu lieu la semaine écoulée. Mais, jusque-là rien de concret n'a été fait, alors que la tension monte toujours à la rue du 19 Juin.