Plus que dans les villes, l'insécurité règne dans les villages de la commune de Ain El Hammam. On ne peut plus s'absenter une journée sans l'angoisse d'être cambriolé. Si les agressions sont relativement rares, les effractions sont devenues monnaie courante. Nos bourgs ne sont plus ces havres de paix où on pouvait dormir «les portes ouvertes», en toute sécurité. Il y a quelques jours, un vieux retraité du village de Tamjout a été agressé en plein jour, à quelques mètres de son domicile qu'il venait de quitter pour se rendre en ville.Délesté de son argent, il a été découvert par les voisins, le visage tuméfié. Sa maison venait d'être cambriolée, trois jours auparavant. Durant la même semaine, c'est au village voisin de Taourirt Menguellet que deux habitations, appartenant à des émigrés, ont reçu la visite de voleurs, agissant à la faveur de la nuit. Divers objets de valeur ont été emportés. Au début du mois de février, c'est le matériel informatique de l'école de Ouaghzen qui avait disparu, durant le week end. Les voleurs avaient pénétré par effraction dans le bureau du directeur. Il ne se passe pas une semaine sans qu'on nous signale les méfaits de ces visiteurs de la nuit qui semblent agir en toute impunité. Leurs victimes hésitent souvent à déposer plainte auprès de la sûreté de daïra ou de la gendarmerie. Ainsi, on continue à comptabiliser les vols alors que leurs auteurs continuent à angoisser de paisibles citoyens.