Une quinzaine de familles habitant l'impasse de la rue Douid Mohamed à Beni Tamou, dans la wilaya de Blida, continuent d'avoir recours aux fosses septiques pour l'évacuation des eaux usées. Les nombreuses promesses des autorités locales quant à l'installation d'un réseau d'assainissement, digne de ce nom, au niveau de ce quartier restent malheureusement lettre morte. «Nous avons formulé plusieurs demandes à qui de droit. On a toujours reçu des promesses mais rien de concret sur le terrain. Nous craignons surtout pour la santé de nos enfants car les fosses septiques peuvent être sources de plusieurs maladies à transmission hydrique, lesquelles sont parfois dangereuses», craint un habitant du quartier en question. Et dire que l'hygiène y fait vraiment défaut et l'arrivée de la saison des grandes chaleurs fait craindre le pire. Le quartier est tellement oublié qu'il ne possède même pas de bacs à ordures destinés à contenir les déchets ménagers. «Que voulez-vous qu'on fasse, on est dans ce cas malgré nous et contraints à jeter nos ordures à même le sol», regrette notre interlocuteur. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les habitants de l'impasse de la rue Douid Mohamed assistent à des pénuries fréquentes d'eau potable, surtout en été et continuent d'utiliser le gaz butane dans leurs foyers. De même, si le quartier vient d'être raccordé au réseau du gaz de ville, cette commodité n'est pas encore profitable aux riverains. La cause : les compteurs ne sont pas encore installés et cela serait dû à un «différend» qui existe entre les services de Sonelagz et l'APC de Beni Tamou.