De nombreux automobilistes ont été agressés à la fin de ce tronçon soit à la rentrée de Larbatache par des bandes des malfaiteurs qui profitent de l'obscurité qui y règne sur l'autoroute pour arrêter des citoyens et les délester de leur argent. L'éternel problème de l'éclairage public, qui a toujours hanté les esprits des citoyens, a été abordé récemment par l'exécutif de la wilaya de Boumerdès lors d'une réunion consacrée à la préparation de la saison estivale. “Les routes et les villes de la wilaya doivent être bien éclairées pour répondre au vœu des automobilistes des citoyens avide de leur sécurité et leur quiétude”, a affirmé le chef de l'exécutif de la wilaya, Brahim Mered, à l'adresse des chefs de daïra et aux présidents d'APC leur demandant de “prendre en charge ce problème quel que soit le prix”. Le wali a insisté notamment sur certains tronçons routiers non encore éclairés situés sur la RN5, la RN29 et la RN24 mais aussi des axes routiers des communes côtières “Quel que soit le coût de la facture, l'autoroute, la RN5 et les grandes agglomérations doivent être bien éclairées”, leur a-t-il signifié. En effet, plusieurs tronçons autoroutiers ne sont pas éclairés comme celui reliant Benrahmoune à Tidjelabine ou le tronçon de la toute nouvelle autoroute Est-Ouest reliant El-Hamiz à Larbatache, d'une longueur de 41 kilomètres, considéré comme le plus dangereux de la wilaya. De nombreux automobilistes ont été agressés à la fin de ce tronçon, soit à l'entrée de Larbatache par des bandes des malfaiteurs qui profitent de l'obscurité qui règne sur l'autoroute pour arrêter des citoyens et les délester de leur argent. Mais il n'y a pas que ce tronçon qui constitue un danger pour les automobilistes. La plupart des nouveaux axes routiers inaugurés récemment ne sont pas éclairés et constituent un véritable cauchemar pour les conducteurs des véhicules. Même les anciennes routes n'échappent pas à la règle comme ce tronçon de la RN24 entre Boumerdès et Zemmouri au niveau de Sghirat et Benyounes. Ce tronçon à haut risque est toujours plongé dans l'obscurité malgré l'existence de lampadaires. En plus des problèmes de gestion qui les caractérisent, la plupart des communes qui ont la charge de cette mission n'arrivent pas à trouver les ressources financières pour le faire. On imagine mal l'APC de Khemis El-Kechna prendre en charge le nouveau tronçon routier alors que sa dette envers Sonelgaz s'élève à 13 milliards de centimes sur les 45,4 milliards représentant la dette totale des 32 communes de la wilaya envers Sonelgaz. Et même les communes dites riches n'échappent pas à la règle à l'exemple d'Ouled Moussa dont les factures impayées à Sonelgaz des mois derniers se chiffrent à 2,18 milliards. Comme quoi la question des finances n'explique pas tout comme le l'illustre si bien encore l'exemple de la ville de Boumerdès où plusieurs endroits sont mal éclairés. Espérons que les consignes du wali soient cette fois-ci appliquées sur le terrain.