Perturbations fréquentes sur le réseau Djezzy Le réseau de la téléphonie mobile Djezzy-GSM connaît ces dernières semaines des perturbations fréquentes dans la wilaya de Béjaïa. Ces dysfonctionnements, qui ne manquent pas de causer des désagréments aux abonnés de cet opérateur, seraient dus à la saturation du réseau avec l'affluence des vacanciers dans la région en cette saison estivale. Notons que ces incessantes perturbations ont fini par lasser bon nombre d'abonnés qui préfèrent se rabattre sur d'autres opérateurs téléphoniques. Ces travaux qui s'éternisent Les différents travaux de réfection et de réaménagement engagés dans plusieurs quartiers de la capitale des Hammadites ont pris du retard au point de transformer la ville de Béjaïa en éternel chantier. Des trottoirs défoncés et creusés, des passages complètement obstrués par les travaux de voirie…, tel est le décor qui se dégage en pleine saison estivale, des artères principales et autres endroits d'une ville classée pourtant en zone touristique par excellence. Sans commentaire. Où sont passés les jets d'eau ? La population béjaouie s'interroge sur l'arrêt subit que connaissent depuis plusieurs jours les jets d'eau de la ville. Implantés au niveau des principaux ronds-points, tels que celui du port, Aâmriw et Nacéria, ces dispositifs de jets d'eau qui constituaient naguère l'un des attraits de la ville, ne jaillissent plus . L'assèchement de ces fontaines a complètement dénaturé l'environnement. En effet, ces zones humides qui renfermaient des écosystèmes du fait des animaux et les végétaux qui y vivaient, sont devenues des terrains vagues. Les quelques oiseaux aquatiques qui s'y nichaient autrefois et les plantes herbacées font partie aujourd'hui de ces espèces disparues dans la nature. Quant aux bassins abritant ces jets d'eau, ils sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert. On achève bien les espaces verts ! Des quartiers dans le noir En raison de l'absence d'éclairage public, des quartiers entiers se trouvent plongés chaque nuit dans une obscurité profonde dans la ville de Béjaïa. Si dans certains endroits c'est la détérioration des lampadaires qui est à l'origine de cette situation, il n'en demeure pas moins que d'autres lieux sont carrément dépourvus de réverbères. C'est le cas de la cité Nacéria, la pépinière, le quartiers Seghir, la route des Aurès, le faubourg de la gare, El-Khemis, El-Houma Oubazine, Numéro 27, etc. Il faut dire que certaines ruelles, bien qu'elles soient situées en plein centre-ville, sont parfois difficiles à emprunter de nuit, faute d'éclairage. Ces passages sont tellement mal éclairés que le citoyen averti doit éviter de subir les menaces qui planent sur son chemin. Le comble est que, par ailleurs, des artères de la ville sont illuminées même en plein jour ! À l'image de la rue de la Liberté dont les lampadaires diffusent de la lumière jour et nuit . Kamel Ouhnia