Plusieurs parcelles d'une superficie globale de 710 ha ont été identifiées cette année à travers tout le territoire national pour les convertir à l'agriculture biologique, un créneau à l'état embryonnaire en Algérie, selon Kheirddine Skour, responsable au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, chargé de la protection des sols, des zones arides et semi-arides. L'identification de ces terres a pour objectif de cibler l'accompagnement technique des exploitants en vue de convertir leurs superficies en culture bio, c'est-à-dire, faire des analyses du sol avant de certifier son caractère biologique. La priorité est donnée aux terres ayant une tendance vers le bio, celles qui n'ont pas subi de fertilisation chimique par les engrais pendant au moins trois ans.