Les habitants de la daïra de Bordj l'Emir Abdelkader, à l'extrême nord-est du chef-lieu de Tissemsilt, commencent à avoir la peur au ventre à chaque fois que le mois de mars arrive car c'est le moment du pullulement des sangliers à travers les plaines qui cernent cette localité. Accompagnés de leurs laies et de leurs marcassins, ces hardes de bêtes féroces descendent du mont de Chaouen à la recherche de racines, de graines, de lézards et autres rongeurs pour se nourrir. Outre la destruction des champs et des vergers, ces artiodactyles constituent un danger permanant qui guète la population de cette bourgade, notamment les écoliers.