Dans le cadre du conventionnement avec les cliniques privées, la CNAS assure la prise en charge de 1400 insuffisants rénaux à travers le territoire national, dont la moitié subit une hémodialyse au niveau de 120 cliniques privées. Les structures publiques assurent la prise en charge des autres malades au titre du montant forfait hospitalier consacré par la loi de finances. 50 cliniques, sur un total de 120 cliniques privées d'hémodialyse, se trouvent à Alger et ses environs, fonctionnant dans leur ensemble à 10% de leurs capacités, selon le Dr. Ghalmi, qui a déploré le fait que plusieurs régions du pays, notamment les Hauts-Plateaux et le Sud en soient privées. Ces dysfonctionnements à la répartition des cliniques privées sont dûs à l'ancienne carte sanitaire qui n'a pas pris en compte la densité des populations dans certaines régions du pays. La greffe demeure le seul moyen à même d'atténuer la souffrance des insuffisants rénaux qui subissent 152 séances d'hémodialyse par an, soit 3 séances hebdomadaires.