Les séances d'hémodialyse assurées au profit des 6.500 insuffisants rénaux au niveau des cliniques privées conventionnées coûtent à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) quelque 5 milliards DA par an, a indiqué à Alger un responsable de cette institution. «La séance ordinaire d'hémodialyse dans les cliniques privées coûte à la CNAS 1 million DA/an par malade, et ce, outre les frais des repas, de transport, des médicaments et des indemnités», a précisé à l'APS le responsable de la cellule de conventionnement de la CNAS, M. Mustapha Ghalmi, à la veille de la journée internationale du rein, célébrée le 10 mars. Il a ajouté que la CNAS assure la prise en charge de 1.400 insuffisants rénaux à travers le territoire national, dont la moitié subissent une hémodialyse au niveau de 120 cliniques privées, alors que les entreprises publiques assurent la prise en charge des autres malades, au titre du montant forfait hospitalier consacré par la loi des finances. Cinquante cliniques sur un total de 120 cliniques privées d'hémodialyse se trouvent à Alger et ses environs, fonctionnant dans leur ensemble à 10 % de leurs capacités, selon M. Ghalmi, qui a déploré le fait que plusieurs régions du pays, notamment les Hauts-Plateaux et le Sud, en soient privées. Le responsable a imputé ces dysfonctionnements à la répartition des cliniques privées dans l'ancienne carte sanitaire qui "n'a pas tenu compte de la densité de la population et du nombre d'insuffisants rénaux dans chaque région", affirmant que la CNAS assure "le suivi et la prise en charge des malades à l'échelle Les séances d'hémodialyse assurées au profit des 6.500 insuffisants rénaux au niveau des cliniques privées conventionnées coûtent à la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) quelque 5 milliards DA par an, a indiqué à Alger un responsable de cette institution. «La séance ordinaire d'hémodialyse dans les cliniques privées coûte à la CNAS 1 million DA/an par malade, et ce, outre les frais des repas, de transport, des médicaments et des indemnités», a précisé à l'APS le responsable de la cellule de conventionnement de la CNAS, M. Mustapha Ghalmi, à la veille de la journée internationale du rein, célébrée le 10 mars. Il a ajouté que la CNAS assure la prise en charge de 1.400 insuffisants rénaux à travers le territoire national, dont la moitié subissent une hémodialyse au niveau de 120 cliniques privées, alors que les entreprises publiques assurent la prise en charge des autres malades, au titre du montant forfait hospitalier consacré par la loi des finances. Cinquante cliniques sur un total de 120 cliniques privées d'hémodialyse se trouvent à Alger et ses environs, fonctionnant dans leur ensemble à 10 % de leurs capacités, selon M. Ghalmi, qui a déploré le fait que plusieurs régions du pays, notamment les Hauts-Plateaux et le Sud, en soient privées. Le responsable a imputé ces dysfonctionnements à la répartition des cliniques privées dans l'ancienne carte sanitaire qui "n'a pas tenu compte de la densité de la population et du nombre d'insuffisants rénaux dans chaque région", affirmant que la CNAS assure "le suivi et la prise en charge des malades à l'échelle