Des centaines de personnes ont procédé, hier matin, à la fermeture du siège de l'APC de Lioua, située à 60 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya. Les employés de la mairie ont été empêchés de travailler, au grand dam des usagers venus se faire établir des documents. Les manifestants exigent le départ du P/APC, auquel ils reprochent le laisser-aller régnant dans le domaine de l'hydraulique, ayant eu pour effet la sècheresse, et risquant d'entraîner la mort de plusieurs palmeraies. Selon les protestataires, le maire n'a pas veillé à une distribution équitable des logements ruraux et ne s'est pas impliqué dans la gestion de la municipalité qu'il aurait «conquise par des dépassements électoraux». Le chef de daïra a promis aux contestataires la suspension du P/APC et la constitution d'une commission d'enquête. Pour la deuxième journée, un groupe de jeunes observe un sit-in devant le siège de l'APC d'El Faidh, agglomération située à 90 km de Biskra, dont ils ont bloqué le portail, interdisant l'entrée aux employés et au public. Les manifestants veulent dénoncer les malfaçons observées dans la réalisation de plusieurs projets communaux, en particulier celui du réseau de collecte des eaux usées, qui disent-ils, a été bâclé «et qui, lors des dernières pluies, a montré ses limites, puisque la recette de la poste a été totalement inondée pendant plusieurs jours.»