le défunt Djamel Menad inhumé au cimetière de Beni Messous à Alger    Décès de l'ancien international algérien de football Djamel Menad Condoléances du président de la République    «La critique n'a jamais été interdite en Algérie»    Consommation à Mostaganem La pomme de terre cédée à 120 DA    2.940 km en fibre optique posés    Une ligne ferroviaire entre Médéa et Blida est le rêve de toute une population    Ces Français islamophobes qui ne prennent plus la précaution de marcher sur des œufs    Une accélération des activités israéliennes de colonisation    Manifestations contre le racisme et l'extrême droite    Djamel Menad, une autre légende du football algérien s'en va    Boxe : George Foreman, légende des poids lourds, est mort à 76 ans    La CAF interdit les maillots à caractère politique    Merad préside le lancement officiel de la plate-forme numérique «Formulaires services de police»    Ouverture du 5e Salon de la femme et de la famille productive    Des réalisations satisfaisantes et des projets en perspectifs    Le groupe «Djmawi Africa» galvanise le public    Le massacre de 118 civils innocents ou le paroxysme de l'horreur    Islam : Pratique et spiritualité    Intégration de 82.410 enseignants contractuels: Sadaoui salue la décision du président de la République    Le président de la République approuve l'importation d'un million de têtes de bétail en prévision de l'Aïd El-Adha    Maroc : manifestations massives pour mettre fin à toute forme de normalisation avec l'entité sioniste    Tournoi de la presse-2025 : quatre organes publics animent les demi-finales de la 4e édition    Aïd El Fitr : mesures spéciales pour la continuité des services publics à Alger    Le président de la République réaffirme son engagement à ouvrir un dialogue national fin 2025 ou début 2026    Plateforme numérique pour veiller au respect des permanences commerciales durant l'Aïd El Fitr    La diplomatie palestinienne dénonce la création de nouvelles colonies sionistes en Cisjordanie occupée    L'agressivité manifestée à l'égard de l'Algérie trahit une crise profonde en France    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie à Sao Tomé-et-Principe    Qualifs/Mondial 2026: les Verts reprennent l'entraînement à Sidi Moussa    CHAN 2024: les Algériens achèvent leur stage à Annaba    Le groupe "Djmawi Africa" galvanise le public algérois    Secousse tellurique de magnitude 3,0 degrés dans la wilaya de Médéa    Président de la République : l'Algérie ne renoncera pas à la Palestine    Le président de la République réaffirme son engagement à poursuivre l'augmentation progressive des salaires et de l'allocation chômage    Algérie-France: "le contentieux a été créé de toutes pièces"    Président de la République : l'Etat à pied d'œuvre pour généraliser la numérisation avant fin 2025        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    









Grand sud : Les ratés de l'Etat
Contrechamps : les autres articles
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2011

Entre les travailleurs des bases pétrolières et les chômeurs, le Sud réclame un salaire digne de ce nom ou un travail et de meilleures conditions de vie. Des revendications récurrentes depuis 2004. Pourquoi le Sud n'a-t-il pas profité de l'argent injecté par l'Etat ? La stratégie de développement a-t-elle été la bonne ? El Watan Week-end a enquêté.
De notre
Correspondant de Hassi Messaoud
Au cours de la matinée d'hier, les manifestations des chômeurs ont repris de plus belle, bloquant les accès à la ville de Hassi Messaoud, secouée par la contestation depuis le 18 février dernier. Durant la nuit, des dizaines de manifestants ont été tabassés à coups de matraque par les brigades antiémeute de la gendarmerie. «Nous demandons à rencontrer le chef de daïra afin de lui faire part de notre ras-le-bol contre le clientélisme et le népotisme du bureau de main-d'œuvre de la ville la plus riche d'Algérie», explique Sid Ahmed Daha, l'un des représentants des chômeurs de Hassi Messaoud, joint par téléphone par la rédaction web d'El Watan. «Nous sommes tous les enfants des travailleurs venus s'installer dans les années 1980, encouragés par l'Etat», explique Hichame, licencié en psychologie industrielle depuis 2006, un des délégués de quartier. Il a aussi été élu par les protestataires pour s'occuper de l'agence de recrutement de Hassi Messaoud, nouvellement créée, pour le placement des jeunes. «Nous avons tous ouvert les yeux dans cette ville. Le certificat de résidence ? On ne peut l'obtenir que de cette ville. Et on ne peut s'inscrire pour prétendre à un emploi que dans cette ville. Alors, nous demandons à être respectés ! Qu'on arrête de nous prendre pour des idiots !»
Pas des moins que rien
Chawki, ingénieur d'Etat en géologie depuis 2009, un des neuf délégués de quartier, revient sur la genèse du mouvement. «Cela remonte à plus de deux mois, quand quarante chômeurs de Hassi Messaoud ont fait irruption au siège de la daïra pour exiger du travail. La nouvelle s'est tout de suite propagée. La plupart d'entre nous sommes universitaires, licenciés, ingénieurs ou titulaires de certificats de qualification. Des citoyens issus de bonne famille et pas des moins que rien. Nous ne demandons qu'un travail dans une ville industrielle capable de répondre à nos attentes. L'offre existe bel et bien, mais ceux qui sont chargés de nous trouver un emploi sont des corrompus. Les autorités locales sont au courant, mais personne ne bouge le petit doigt.»
Le responsable du bureau communal de l'emploi de Hassi Messaoud a été relevé de ses fonctions. Ghobchi Madani, 26 ans, manœuvre de sonde, qui faisait partie des chômeurs à avoir tenté un suicide collectif l'été dernier à Ouargla, squatte toujours un des «100 locaux par commune» de Abdelaziz Bouteflika, à l'entrée de son quartier, Said Otba, car il ne peut plus vivre avec ses parents et ses sœurs dans la même chambre. Il est actuellement manutentionnaire au marché du ksar pour subvenir aux besoins de sa famille. Les autorités ont demandé aux manifestants un délai de 15 jours. Un discours que les révoltés du Sud refusent. «Nous irons à Alger voir qui de droit et nous resterons devant le siège de la daïra jusqu'à ce qu'on daigne régler nos problèmes.»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.