Encore une louable initiative à mettre à l'actif de la municipalité de Aïn Beïda, qui consiste à chasser l'insalubrité de la cité en rénovant les trottoirs du centre-ville. Ainsi, après avoir procédé à la pose d'un carreau antidérapant au niveau des artères principales, telles que Abbès Laghrour, Kanouni Tayeb, l'avenue du 1er Novembre, jusqu'à la sortie nord de la ville, voilà que les édiles entreprennent la remise à neuf des trottoirs du boulevard Ben Boulaïd, la rue Farès Hanafi. Rappelons qu'au cours des années passées, plusieurs opérations d'assainissement, visant l'amélioration du cadre de vie ont été menées tambour battant pour redorer le blason d'une ville, comme autrefois pour son aspect avenant et sa quiétude séculaire. La cité des Haractas, qui n'a pas échappé au phénomène de l'exode rural, a perdu de son lustre avec l'arrivée en masse de nouveaux « locataires », ce qui n'a pas facilité les choses. La municipalité a eu du mal à gérer une ville à cause du flux des nouveaux habitants. Outre le problème de l'assainissement, on a assisté à une croissance démesurée dans la recherche d'emplois et de la demande de logements. A l'heure qu'il est, plus de 12 000 demandes de logements sociaux s'entassent dans les services de la daïra. Même si la ville de Aïn Beïda, qui compte plus de 150 000 âmes, a bénéficié d'un quota conséquent en matière d'habitat, il n'en demeure pas moins qu'elle croule sous un nombre incalculable de problèmes, tels le chômage et la prolifération de la délinquance. Cela dit, l'amélioration du cadre de vie des citoyens contribuera sans doute à alléger la souffrance des habitants qui ne demandent qu'à vivre dans un milieu sain et propre. Reste que l'APC a d'autres actions à entreprendre, pour éradiquer les points noirs qui ternissent l'image de marque de la ville, tels les dépotoirs d'ordures, « inaugurés » par des citoyens peu soucieux de la propreté des lieux. Il n'y a qu'à voir les environs de l'hôtel El Harkati pour en avoir une idée. Et quelle idée !