A Aïn Beïda, la médaille a son revers. En effet, si de prime abord, le visiteur est frappé par la propreté des artères principales, telles Abbès Laghrour, 1er Novembre ou Tayeb Kanouni, il désenchantera vite en découvrant que certains coins, pourtant situés en plein cœur de la ville, ont été transformés en dépotoirs à ciel ouvert, ce qui en donne le haut-le-cœur en été. Ce qui est déplorable par-dessus tout, c'est que même la place des Martyrs n'a pas échappé au phénomène. N'a-t-on donc pas de respect à tous ceux qui sont morts pour le pays et dont les noms sont gravés sur la stèle en marbre qui trône au milieu du jardin. Il y en a qui nous ont fait part de leur profonde désolation en remarquant cette profanation, car c'en est une ! Alors ? ...