Des bourgades sont réduites au noir total en raison d'un manque criant en éclairage public dans la commune de Chemini. En l'absence dudit éclairage, les craintes des villageois redoublent, notamment avec les hordes de pillards qui sévissent ces dernières années dans plusieurs patelins, en s'adonnant au vol de voitures, bétails, épiceries…. Le renforcement du nombre de lampes qui vont éclairer les différents quartiers et villages est ainsi réclamé pour rasséréner davantage les ménages.Le problème de l'éclairage s'est accru avec l'extension et l'élargissement que connaissent les villages et l'émergence de nouveaux quartiers, sans omettre aussi que le réseau d'électricité ne comprend pas souvent le cinquième fil destiné de facto à l'éclairage public. A cet effet, les comités de villages ne cessent d'interpeller le premier magistrat de la commune quant à l'urgence de doter les îlots en éclairage, et renforcer les quartiers qui sont moins éclairés.Ils mettent en évidence que l'amélioration du cadre de vie des habitants passe inéluctablement par le renforcement du sentiment de sécurité qui est du ressort des autorités locales. Le sentiment d'insécurité est d'autant accru chez les habitants des quartiers plongés dans un climat de peur et de crainte, que ceux-ci sont contraints d'éviter de sortir la nuit. Les vieilles torches auront de beaux jours devant elles, tant que l'éclairage public se fait attendre. «En plus de l'isolement géographique, nous sommes contraints de nous munir de torches afin de sortir la nuit, et ce pour aller à notre travail ou rejoindre nos foyers», s'indigne un veilleur de nuit. Comme il n'est pas rarissime de voir des jeunes qui s'amusent à jeter des pierres sur l'éclairage public sans se soucier qu'avec ces actes de vandalisme la seule victime est bien le citoyen. Ce type de comportement irresponsable fait l'objet d'amendes fixées par les comités de villages au cas où les casseurs sont pris en flagrant délit.