Les mesures d'allègement adoptées par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales au profit ders citoyens, notamment pour ce qui est du retrait du fameux extrait de naissance S12, n'ont pas encore réussi à bousculer certains comportements à Souk Ahras. Les services de l'état civil manquent toujours de célérité. Une instruction vieille de plusieurs décennies veut que toute personne née à l'hôpital de Souk Ahras soit inscrite d'office à la commune du chef-lieu, même si les parents habitent une autre circonscription. Les 90% des nouveaux-nés que compte la wilaya passent par le service de la maternité de l'hôpital régional de Souk Ahras, et c'est l'état civil qui en pâtit. Aucune instance, administrative ou élue n'a soulevé le problème. Chaînes interminables, échauffourées avec les préposés aux guichets et l'anarchie règnent au niveau desdits services. Le certificat de nationalité, document délivré par le tribunal, cause aussi problème aux citoyens qui déferlent des quatre coins de la région. Femmes et hommes font quotidiennement le pied de grue devant les guichets sans être sûrs de pouvoir retirer le document demandé.