C'est sous le thème «Peugeot et l'environnement : une ardente obligation, une approche 360°» que Marc Bocquet, responsable presse et relations internationales chez Peugeot automobile, a abordé ce sujet lors d'une conférence organisée, en début de semaine, au stand du Lion à la Safex. D'emblée, le conférencier a présenté la situation de l'environnement à travers le monde et les degrés de pollution. Ainsi donc, le secteur des transports, selon lui, est responsable de 13,5% des émissions de CO2 alors que les automobilistes sont responsables de 9,9% des émissions de gaz carbonique.L'étude réalisée entre 2000 et 2005 fait apparaître une nette évolution de la production et de la consommation d'énergie, engendrant un risque majeur pour la planète et le devenir des générations futures. Marc Bocqué reviendra par la suite sur les efforts fournis par les constructeurs automobiles dans le but de pallier à cette situation et réduire les émissions de CO2. Une prise de conscience qu'il qualifie de «tendance vertueuse». Les efforts en termes de recherche et de développement engendreront, d'ici 2020, une baisse considérable de l'émission de CO⊃2; par kilomètre dans plusieurs pays industrialisés comme les USA, la Chine et les pays d'Europe, allant de 154g/km à 95g/km à l'horizon 2020. Les USA, principal «pollueur» planétaire avec 200g/km devrait arriver, en 2020, à un taux de 110g/km. Des solutions plurielles existent, selon le conférencier, pour faire face aux problèmes liés émissions de CO⊃2;. Il s'agit des moteurs à combustion interne avancés et des systèmes de dépollution de dernière génération, du Micro-hybride (stop & start de deuxième génération), du Full-hybride ou encore des véhicules électriques. Peugeot automobile est l'inventeur du Filtre à particules (FAP) ; c'est l'un des leaders mondiaux des véhicules hybrides et électriques avec un panel de nouveautés introduites depuis 2009. Pour le marché algérien, la marque au Lion est présente avec toute une gamme de véhicules aux normes Euro 5. Ce passage de la norme Euro 4 à la norme Euro 5 a engendré, selon le conférencier, «une augmentation de la durabilité de 100 à 160 000 km, de nouvelles technologies de washcoats plus résistantes au vieillissement, une réduction de la limite autorisée en émissions de NOx de 80 à 60mg/km et, enfin, le développement de nouvelles stratégies de contrôle des émissions moteur» afin de réduire les polluants à la source et éviter d'augmenter la charge en métaux précieux des catalyseurs.