Boughali tient une réunion de coordination avec les présidents des groupes parlementaires    Le marché algérien des assurances en hausse de 8,8% au 1er semestre 2024    Boughali préside une réunion du bureau de l'APN    Ouverture des travaux du Forum syndical international de solidarité avec le peuple sahraoui    Le ministre tunisien des Affaires étrangères visite Djamaâ El-Djazaïr    Installation d'une nouvelle commission de suivi    Résultats ''fructueux'' en termes d'accords conclus et de définition des voies de coopération    Hommage à un grand héros légendaire et téméraire    Une Commission de l'ONU appelle à une «action collective» contre l'occupation sioniste des territoires palestiniens    La «tonte» des filles (musulmanes) Une tradition française    Handball-Division Excellence : Coup d'envoi de la nouvelle saison    Les attaquants restent encore fébrile, l'arbitrage en conflit avec la VAR    Championnats d'Afrique : 3 médailles d'argent et 1 en bronze pour l'Algérie    Chute d'un jeune homme dans un puits de 10 mètres de profondeur    Un véhicule fauche un cycliste à Belacel    La mise en service du CAC n'a pas encore eu lieu    La DCP poursuit ses inspections sur le terrain    «Je n'ai pas de mots pour décrire l'horreur que l'on voit… en Palestine»    Appel à son enrichissement et à la restitution des biens pillés    L'Association «Bouclier de Khenchela» remporte la 3e place    Film sur l'Emir Abdelkader : le président de la République ordonne le lancement d'un appel d'offres international pour la production et la réalisation    Le président de la République reçoit le MAE tunisien    Inondations de Nâama : versement d'aides financières pour rééquiper les habitations endommagées    Prix d'Algérie pour la récitation, la déclamation et l'exégèse du Saint Coran: début des éliminatoires locales    Génocide sioniste à Ghaza: plus de 3.000 massacres perpétrés depuis le 7 octobre 2023    Larbaoui reçoit l'ambassadeur coordonnateur résident du Système des Nations Unies en Algérie    Boxe: Imane Khelif dévoile son parcours sportif et se projette sur l'avenir    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    CANEX WKND 2024: un appel à la mise en place de nouveaux mécanismes pour le financement et la distribution des productions cinématographiques en Afrique    Campagne de sensibilisation au profit des étudiants sur l'adhésion au système de Sécurité sociale    Une occasion pour l'Algérie de défendre les causes palestinienne et sahraouie    Marathon international d'Imedghassen: la 14ème édition a réuni 1.200 coureurs    Clôture de la session de formation pour la qualification du chef scout "Al-Maqdissi"    Tennis de table/Championnat d'Afrique: médaille d'argent pour la paire Bouhenni-Nasri    Signature d'un protocole de coopération entre les armées des deux pays    UIP : Des pays arabes boycottent l'allocution du représentant de l'entité sioniste en réponse à l'appel de l'Algérie    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Djaout, l'écrivain. Tahar, l'homme
Abderrazak Larbi Cherif. Réalisateur du documentaire Un poète peut-il mourir ?
Publié dans El Watan le 01 - 04 - 2011

Un poète peut-il mourir ?, dernier documentaire d'Abderrazak Larbi Cherif consacré à la première plume victime du terrorisme en Algérie, Tahar Djaout, a été présenté en ouverture du Festival du film amazigh le 19 mars dernier.
-Comment est né ce documentaire ?
Ce travail a été entamé depuis longtemps. Ça a commencé par l'intérêt personnel que je porte aux écrits littéraires, en particulier, de Tahar Djaout. Je suis fasciné par son style et le talent de cet écrivain. Il symbolise pour moi la nouvelle génération d'écrivains post-colonialisme. Lorsque j'ai commencé à travailler à la Télévision algérienne, j'ai commencé à penser à en faire un documentaire. J'avais déjà réalisé une première mouture, diffusée il y a cinq ans. Mais j'ai ressenti le besoin de retravailler dessus pour en faire ce qu'il est aujourd'hui.
-Le documentaire est constitué de témoignages, en grande partie…
J'ai voulu montrer une autre facette de Tahar Djaout, son enfance par exemple. Je me suis adressé à son épouse qui n'a pas souhaité témoigner. Je me suis aussi adressé à sa soeur aînée, à ses collègues et amis de l'époque d'El Moudjahid, Alger Républicain et Ruptures. J'ai notamment eu le témoignage de Louis Gardel, qui a fait la rencontre de Tahar Djaout par l'intermédiaire d'Emmanuel Roblès et qui a édité son premier roman Le chercheur d'os aux éditions Le Seuil. Une amitié était née de leur collaboration. Je me suis aussi demandé s'il était connu sur la scène internationale et me suis adressé à des écrivains tels que le Marocain Tahar Ben Jelloun.

-Le titre est évocateur, que représente-t-il pour vous ?
Le titre est une question et une réponse en même temps. Les artistes ne disparaissent pas, ils restent parmi nous à travers les œuvres qu'ils ont laissées. Comme dit Louis Gardel dans le documentaire, «les poètes et les écrivains finissent par revenir».
-Prévoyez-vous une projection à Alger ?
Je suis déçu par les conditions dans lesquelles a été projeté le documentaire au Festival du film amazigh. Alors qu'il y avait foule, la qualité technique de l'image et du son laissait à désirer, car la salle n'était pas adaptée. Le public avait du mal à entendre tout ce qui se disait à l'écran. Une autre projection a bien été programmée le lendemain à la maison de la culture et la qualité était meilleure, mais cette fois-ci le public n'était pas au rendez-vous. Donc, je suis en train de réfléchir à une meilleure manière de présenter le film à Alger.
-Une diffusion à la télévision algérienne ?
Probablement. Le documentaire doit être mis à la portée d'un large public. Je pense aussi à des chaînes étrangères dans sa version française.
-Le documentaire existe en versions kabyle et française, envisagez-vous de faire une en arabe ?
Je l'ai fait en kabyle pour les besoins de ce festival. C'est possible qu'il y ait une troisième version en arabe si la télévision algérienne désire le diffuser dans cette langue.
-On vous connaît en tant que journaliste et animateur, comment s'est opérée la reconversion ?
A vrai dire, mon premier documentaire remonte à 1993 et j'ai suivi une formation de réalisation en France. Du reste, c'est une question de circonstances et de moyens.
-Quels sont vos futurs projets ?
Je travaille actuellement sur un documentaire sur les événements d'Octobre 61 à Paris. Si tout va bien, il devrait être projeté en octobre 2011, à l'occasion du cinquantième anniversaire de ces événements.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.