Si, lors de l'achèvement des travaux, la loi a prévu un acte juridique essentiel : la réception des travaux qui consiste en une visite contradictoire des lieux, c'est-à-dire, en présence des services techniques et de la partie qui a été chargée de la réalisation du projet où sont mentionnées les éventuelles réserves : les bénéficiaires des 100 logements, sis à Chettia (zone 9), se demandent si cette procédure a été suivie et respectée. Il faut savoir que les réserves sont classées en trois rubriques, à savoir, les absences de finitions (tout ce qui est à finir ou mal fini), les imperfections et malfaçons, et enfin, les défauts de conformité (non conformes avec les prévisions du contrat). Selon ces nouveaux locataires, ces derniers se sont vus livrer des logements de type F2 et F3 sans persiennes, absence de l'aménagement du site, l'éclairage publique faisant défaut, des fuites des eaux usées constatées dégageant des odeurs nauséabondes dans les caves, le branchement du gaz non effectué alors que la conduite principale est à peine à 150 mètres, ainsi que de nombreuses malfaçons. Cependant, malgré ces imperfections, les nouveaux bénéficiaires, après avoir attendu trop longtemps «l'heureux événement», préfèrent prendre possession de leur logement avec toutes ces malfaçons, quitte à procéder ultérieurement aux retouches finales eux-mêmes et bien entendu à leurs frais. A cet effet, ils demandent au premier responsable de la wilaya d'ouvrir une enquête pour situer les responsabilités des intervenants dans ce projet.
