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Fléaux sociaux
Des stratégies à revoir
Publié dans El Watan le 10 - 12 - 2005

Les séquelles de la décennie noire du terrorisme continuent de susciter des débats passionnants et passionnés au sein de la corporation des psychologues et autres spécialistes des fléaux sociaux, tant l'ampleur des dégâts est considérable.
Abordés sous différents aspects, les thèmes liés à ce qui sera connu désormais par des « pathologies sociales » ont fait l'objet d'une rencontre organisée par le Centre national de formation du personnel spécialisé pour handicapés (CNFPH) de Constantine, les mercredi et jeudi derniers. Outre une quinzaine de communications intéressantes présentées durant la première journée, ayant traité des sujets liés aux différents fléaux, tels la violence en milieu urbain, la pédophilie, la toxicomanie, la prostitution, l'alcoolisme et la mendicité, les vrais débats sur les questions d'actualité ont marqué les travaux des ateliers animés jeudi dernier. Axés sur deux volets principaux, dont l'un ciblant l'accompagnement des couches vulnérables et la gestion des fléaux sociaux, alors que l'autre a été réservé à la prévention des fléaux sociaux et le dispositif de la médiation sociale, les espaces de communication ont laissé libre cours aux différents intervenants pour mieux cerner une problématique qui continue de ronger les fondements d'une société en nette déperdition de ses valeurs morales et spirituelles. Si les participants ont noté avec satisfaction l'initiative du CNFPH pour l'ouverture d'un dialogue responsable sur les questions sociales de l'heure, le temps imparti pour un nombre impressionnant d'exposés des études menées par des équipes de psychologues n'aura pas permis aux concernés d'aller au fond des choses pour se limiter uniquement à la phase de diagnostic des différents cas et l'analyse des méthodes suivies pour l'examen des multiples situations, où parfois on avait l'impression d'assister à des débats contradictoires aux dépens d'une réflexion à engager pour bien situer les stratégies à adopter en urgence face à une montée inquiétante des fléaux sociaux. Néanmoins, certains encadreurs saisiront cette opportunité pour se frotter aux spécialistes les plus rodés du domaine et parfaire une formation qui demeure toujours déficiente. Les débats ont permis surtout de mettre en exergue les lacunes constatées durant l'exercice d'un métier devenu de plus en plus périlleux, où certains iront même jusqu'à déplorer l'état de déliquescence de certains établissements étatiques destinés à protéger l'enfance et la jeunesse en difficulté. La prise en charge des multiples cas qui transitent, pour une raison ou une autre, par ces centres, et autres qui s'éternisent, aura besoin d'être revue dans le sens du choix d'une stratégique thérapeutique efficace qui s'adapte aux différentes situations. Le manque d'information envers certaines couches défavorisées, souffrant en silence, restera la partie cachée de l'iceberg. Une partie qui favorise l'enlisement des femmes et des filles en difficulté dans l'engrenage impitoyable de la délinquance, alors qu'elles affichent un besoin urgent en suivi, en écoute et en communication. Cela n'empêchera pas de soulever le rôle passif des pouvoirs publics, cité avec insistance par certains participants qui disent ne pas comprendre, par exemple, l'indifférence des services de la sûreté face à des cas de vagabondage des mineurs traînant dans la rue à des heures tardives, alors qu'ils demeurent exposés à tous les risques en dépit des apparences trompeuses. Une assistante sociale ne manquera pas de mettre l'accent sur l'absence injustifiée de l'Etat dans les cas de la mendicité organisée, là il faudra sanctionner les parents pour exploitation illégale de leur progéniture, surtout que des dispositifs législatifs ont été signés par l'Algérie à travers la Charte des Nations unies relative aux droits de l'enfant et qui demeure, malheureusement, sans application stricte. Une des recommandations qui demeure l'un des faits marquants d'une rencontre appelée à se reproduire, surtout que les psychologues, éducateurs et autres cellules de proximité ont du pain sur la planche pour mieux soigner des pathologies qui menacent la structure même de la société.

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