Le séminaire national pour la préservation et la valorisation de l'arganier va se pencher sur les différents aspects liés à une meilleure prise en charge de cette espèce en voie de disparition. L'arganier, cet arbre du désert qu'on ne trouve que dans la région sud-ouest du pays, fait l'objet d'une première rencontre scientifique du genre qui s'est ouverte ce samedi à Tindouf. Un séminaire national pour la préservation et la valorisation de l'arganier, chapeauté par le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement (MATE), avec la collaboration de la Fondation Déserts du Monde, va donc se pencher, du 9 au 11 du mois courant, sur les différents aspects liés à une meilleure prise en charge de cette espèce qui se trouvait, il y a peu d'années, en voie de disparition. Pour rappel, cet arbre aux multiples bienfaits a fait l'objet d'une dégradation sauvage qui, selon les estimations, a réduit sa superficie d'implantation de 90 000 à 3 000 ha actuellement. Exploitation illicite Au niveau local, des mesures ont été prises pour mettre fin à son exploitation illicite; notamment pour la fabrication du charbon avec, en parallèle, la régénération de l'espèce. «Les efforts consentis par la wilaya depuis 2005 demeurent insuffisants sans une maîtrise technique, ce qui justifie cette rencontre et la contribution des spécialistes», dira le wali en inaugurant le séminaire au nom du ministre. À signaler que M.Chérif Rahmani, attendu aujourd'hui (dimanche) pour une visite dans la wilaya, présidera la clôture des travaux. Neuf communications relevant de la Conservation des forêts de Tindouf, de l'INRF, de l'USTHB, de l'USTO, de l'université de Tlemcen et du CRSTRA ont été programmées pour hier et deux ateliers (Protection et multiplication de l'arganier et Valorisation de l'arganier) pour aujourd'hui suivis d'une lecture des recommandations en plénière. La journée du lundi sera consacrée à la visite de l'arganeraie située au site de Touiref Bouaam à environ 110 km au nord-ouest de la ville.