18 participants ont pris part au 2ème atelier sur la « gestion non violente des conflits », organisé par l'organisme allemand des ressources humaines Inwent, en collaboration avec le CRASC d'Oran. Cette formation, qui s'est déroulée au CRASC du 26 novembre au 7 décembre dernier, a ciblé un public venu de divers horizons. (Des journalistes, des médecins, des cadres de l'environnement, des avocats, un ex-wali ainsi que des chercheurs du CRASC). La formation a été sanctionnée par un certificat de capacité de médiateur. Cela dit, ces médiateurs ont en projet « toute une série d'ateliers prévus à destination des syndicats », projette Ali Hassani, SG du réseau des médiateurs algériens REMA et militant de la médiation. Il faut dire que le domaine de la médiation est un concept relativement nouveau en Algérie. Il a fallu attendre, en effet, l'été dernier pour voir naître le premier réseau des médiateurs algériens (REMA). A défaut de siège, ce réseau qui vient d'être agréé, active au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports à Alger, dans les locaux de la fédération nationale des activités culturelles et sportives. Une autre association (MEDIOR), active aussi sur le terrain à Oran. Autre fait d'actualité concernant la médiation : on apprend qu'un chercheur du CRASC travaille actuellement sur un sujet de recherche portant sur la médiation dans les médias. Une campagne « active » est en préparation chez ces militants de la médiation pour vulgariser, autant que faire se peut, cette discipline : des dépliants seront confectionnés et prendront pour cible la médiation comme « moyen de résolution pacifique des conflits » dans le milieu scolaire et dans le monde du travail. Mais, pour ce faire, les militants de la médiation se penchent d'ores et déjà sur un projet qui leur tient le plus à cœur : la création d'un centre national de médiation dans la gestion des conflits. Mais, pour cela il faudrait trouver les fonds nécessaires.