La ville de Sidi-Aïch, qui constitue pour les communes limitrophes une destinée commerciale très prisée, souffre de plusieurs maux liés à l'amélioration urbaine. Trottoirs mal bitumés et par endroits squattés à plus de deux tiers par des commerçants indélicats, jets sauvages d'ordures ménagères, artères encombrées par des «stationneurs» désobligeants, des arbres plantés mal entretenus, des lampadaires mal placés… la ville de Sidi-Aïch peine à changer de visage en dépit des différentes opérations de lifting dont elle a bénéficié par le passé. L'absence d'une gare routière, avec la dissémination des fourgons de transport dans plusieurs arrêts, ajoute un plus à l'encombrement qui caractérise la ville. L'APC espère atténuer cette situation par les projets d'amélioration urbaine inscrits dans le cadre sectoriel qui devraient toucher notamment les quartiers Bouzermane, Mâala 1 et 2, Remila et le quartier CFPA, mais ces projets tardent à démarrer. «Le mur du CFPA présente une forte inclinaison et risque de s'effondrer s'il n'est pas pris en charge» indique un citoyen dans ce sens. On apprend, par ailleurs, que le projet appelé Zenad-CNEP-APC, implanté au quartier Bouhalou, lancé à la fin des années 90 et laissé à l'état de carcasse encombrante va incessamment être relancé.