Dans l'exercice de sa noble et non moins dure tâche, un arbitre peut avoir à résoudre, dans un seul match, plusieurs équations compliquées, qui concernent principalement le penalty (accordé) contesté et le penalty (refusé) revendiqué. A la lecture des différents comptes rendus de presse et après avoir vu les images de la télévision des quatre rencontres des quarts de finale de coupe d'Algérie édition 2011, aucune de ces confrontations n'a été exempte d'actions litigieuses, laissant (après coup) libre cours aux différents commentaires, qui oscillent pour les perdants entre l'arbitraire et l'imaginaire, quant aux vainqueurs, la prestation de l'arbitre n'a pas été exemplaire. Pourtant, la commission fédérale des arbitres a tenu à mettre sur ces «chocs» les plus en forme ou en d'autres termes, en matière de gestion, les plus (ou mieux) désignés. Cela n'a pas, pour autant, diminué les carences relevées, soulignées et consignées.Ce qui remet sur la table, le débat sur la pertinence, voire l'utilité des rapports de supervisions qu'établissent les inspecteurs qu'on n'exploite pas à temps, et de facto frappés de nullité et qui demeurent cachés dans les tiroirs, jusqu'à la date butoir et la course ouverte aux grades supérieurs avec des places à pourvoir, au lieu d'être sur les terrains, elle est transférée vers les couloirs.