Les praticiens de la santé publique sont résolus à reprendre le chemin de la contestation. C'est ce qu'ils ont décidé lors du conseil national ordinaire du syndicat national des praticiens de la santé public (SNPSP) tenu jeudi à Jijel. Les délégués ont unanimement opté pour l'organisation d'un premier sit-in, le 21 avril prochain, devant le ministère de la Santé, avant de passer à la seconde étape de ce mouvement de protestation par un rassemblement devant le siège du gouvernement, une semaine après, soit le 28 du même mois. Parallèlement à ces actions, les structures habilitées du SNPSP se réuniront pour préparer le mot d'ordre de grève qui sera lancé lors d'un conseil national extraordinaire. «Cette décision est motivée par la non-prise en charge des revendications socioprofessionnelles des praticiens, notamment l'amendement du statut particulier et son corollaire le régime indemnitaire qui sont intimement liés, contrairement à ce que propose la tutelle qui veut les séparer», a confié le Dr Merabet Lyes, président du SNPSP. Celui-ci a fait savoir que des discussions son en cours, et à un stade très avancé, avec le syndicat des praticiens spécialistes avec lequel un pacte a déjà été signé pour engager des actions communes.