Décidé à paralyser davantage le secteur de la santé, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), tout en maintenant sa grève cyclique pour une quatrième semaine, a décidé d'aller vers une grève ouverte à compter du 21 du mois en cours. C'est la résolution prise à l'issue du Conseil national de ce syndicat qui s'est tenu jeudi dernier en session extraordinaire. Ce dernier est venu clôturer les propositions prises par les assemblées générales locales des adhérents concernant la première réunion de conciliation avec la tutelle qui s'est tenue depuis près d'une dizaine de jours conformément à la loi 90-02 du 6 février 1990. «Le conseil national dénonce fermement l'attitude ambivalente du ministère de la Santé qui prône le dialogue social dans le discours à consommation soumis à l'opinion publique et continue de construire, dans le mépris et la provocation, sa relation en partenariat avec le SNPSP», peut-on lire dans un communiqué publié, hier, par ledit syndicat. Non satisfaits de la position du ministère, les praticiens de la santé comptent ainsi accélérer la cadence de la protestation, en passant par une grève cyclique de trois jours, à savoir lundi, mardi et mercredi, vers une grève ouverte dont le préavis sera déposé demain. Ainsi le projet du décret relatif au statut particulier des praticiens généralistes de santé publique, un projet jugé être finalisé de manière unilatérale par le ministère de la Santé et remis au gouvernement sans l'accord du partenaire social, est rejeté par les praticiens. Pour ces derniers, le gouvernement doit se conformer à la promulgation du statut particulier dans la mouture négociée et ratifiée en commission mixte des deux parties le 30 mars 2008.Aussi dans le même cadre de contestation, des sit in sont prévus mercredi prochain devant les directions de santé de wilaya à travers tout le territoire national. A cet effet, le SNPSP a décidé de maintenir la plateforme de revendications tel décidé lors du conseil national de Tizi-Ouzou. Il s'agit en plus du statut particulier de la mise en place d'une commission mixte pour le régime indemnitaire, l'application du décret exécutif 09-244 déterminant la répartition des horaires de travail durant la semaine dans le secteur de la Fonction publique et l'élargissement au profit des praticiens généralistes du droit à la procédure de cessibilité pour le logement à l'image des autres corps de la Fonction publique. Cependant, vu la conjoncture actuelle, le conseil national du syndicat a décidé, après un vote à main levée, d'élargir le service minimum à la participation des praticiens grévistes dans la campagne de vaccination «sous réserve de la disponibilité de toutes les conditions de sécurité sanitaire pour le citoyen et de protection médicolégale pour le praticien», précise le même document. Décidé à paralyser davantage le secteur de la santé, le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), tout en maintenant sa grève cyclique pour une quatrième semaine, a décidé d'aller vers une grève ouverte à compter du 21 du mois en cours. C'est la résolution prise à l'issue du Conseil national de ce syndicat qui s'est tenu jeudi dernier en session extraordinaire. Ce dernier est venu clôturer les propositions prises par les assemblées générales locales des adhérents concernant la première réunion de conciliation avec la tutelle qui s'est tenue depuis près d'une dizaine de jours conformément à la loi 90-02 du 6 février 1990. «Le conseil national dénonce fermement l'attitude ambivalente du ministère de la Santé qui prône le dialogue social dans le discours à consommation soumis à l'opinion publique et continue de construire, dans le mépris et la provocation, sa relation en partenariat avec le SNPSP», peut-on lire dans un communiqué publié, hier, par ledit syndicat. Non satisfaits de la position du ministère, les praticiens de la santé comptent ainsi accélérer la cadence de la protestation, en passant par une grève cyclique de trois jours, à savoir lundi, mardi et mercredi, vers une grève ouverte dont le préavis sera déposé demain. Ainsi le projet du décret relatif au statut particulier des praticiens généralistes de santé publique, un projet jugé être finalisé de manière unilatérale par le ministère de la Santé et remis au gouvernement sans l'accord du partenaire social, est rejeté par les praticiens. Pour ces derniers, le gouvernement doit se conformer à la promulgation du statut particulier dans la mouture négociée et ratifiée en commission mixte des deux parties le 30 mars 2008.Aussi dans le même cadre de contestation, des sit in sont prévus mercredi prochain devant les directions de santé de wilaya à travers tout le territoire national. A cet effet, le SNPSP a décidé de maintenir la plateforme de revendications tel décidé lors du conseil national de Tizi-Ouzou. Il s'agit en plus du statut particulier de la mise en place d'une commission mixte pour le régime indemnitaire, l'application du décret exécutif 09-244 déterminant la répartition des horaires de travail durant la semaine dans le secteur de la Fonction publique et l'élargissement au profit des praticiens généralistes du droit à la procédure de cessibilité pour le logement à l'image des autres corps de la Fonction publique. Cependant, vu la conjoncture actuelle, le conseil national du syndicat a décidé, après un vote à main levée, d'élargir le service minimum à la participation des praticiens grévistes dans la campagne de vaccination «sous réserve de la disponibilité de toutes les conditions de sécurité sanitaire pour le citoyen et de protection médicolégale pour le praticien», précise le même document.