Une nouvelle formation politique vient de voir le jour. Il s'agit de Jil Jadid, un parti qui dit vouloir défendre ce qui fonde un Etat démocratique. «La liberté, la justice et l'équité, la dignité, le droit au-dessus de tous, la démocratie, l'amour de la patrie, la solidarité, l'attachement à la souveraineté, le progrès moral et matériel, voilà quelques-uns des idéaux fondateurs que Jil Jadid s'appliquera à défendre», souligne le communiqué de ce nouveau-né, dont le coordinateur du comité provisoire n'est autre que Djilali Soufiane, ancien n°2 du PRA de Noureddine Boukrouh. «Bien que lentement, l'Algérie entre dans le monde objectif des défis du présent, celui de l'économie, du social, de la citoyenneté ; en un mot, dans le monde du politique. C'est dans l'espoir de contribuer à la construction de cette nouvelle Algérie que Jil Jadid a été pensé. Il a été conçu et voulu en harmonie avec la conscience émergente du pays, plongeant son inspiration dans l'histoire, la culture, l'identité et la personnalité algérienne tout en proposant une vision de l'avenir, des hommes modernes, une conception inédite et des outils politiques actualisés.» Note encore le communiqué du parti. Ce dernier se propose «d'apporter du sens et du bon sens pour rechercher, concevoir, innover et proposer démocratiquement à l'Algérie des solutions pratiques pour sa gouvernance». Et de préciser qu'«il sera l'expression d'une nouvelle conscience politique… Il se veut ce creuset où se retrouveront toutes les bonnes volontés de ce pays, au-delà de leurs différences, qui soient porteuses de ce quelque chose en plus destiné à être offert à ce pays, sans calcul ni attente d'un quelconque retour».