Les Asphodèles (Ahcène Mahiouz) restent pour beaucoup, les piétons en particulier, un coupe-gorge. Et pour cause, les voitures stationnant des deux côtés de la chaussée rendent la circulation malaisée. Les véhicules avancent à touche-touche du fait de cette situation qui perdure. En dépit des injonctions répétées de la police qui a verbalisé plus d'un, ces automobilistes reviennent toujours à la charge. Une fois les policiers éloignés, ces sans-gêne occupent les mêmes lieux. La concentration, pour rappel, de gargotes et autres cafeterias a fait que l'affluence est grande, surtout en soirée. Le lycée international Alexandre Dumas en est l'autre raison. Les parents des lycéens prennent, aux dires de certains habitués de la cité Ahcène Mahiouz, des libertés avec le code de la route. De plus, les étudiants, dont la faculté n'est pas loin, assurent « faire des voltiges formidables » pour éviter d'être percutés par les conducteurs venant d'El Biar. Des accidents graves ont été recensés sur cet axe routier. Des étudiantes ont été fauchées au sortir des amphis, durant l'année universitaire écoulée. Ces incidents ont fait réagir les autorités qui ont installé un agent de l'ordre permanent pour réguler le flux. La solution durable se fait attendre.